Une prise de bec ? Surement... -_-' [Jake]

Comme avant que je parte, il y à peut près un moi de ça, j'étais installé au bord de la falaise, sous ma forme de loup, que j'avais adopté durant toute mon absence et qui était plus adapté à ce que je faisais maintenant, c'est à dire, observer l'horizon. Hier, j'avais vu Rachel dans la forêt, elle m'avait dit combien je lui avais manqué, et m'avait fait promettre de ne jamais plus la quitter, ce que j'avais promis sans me faire attendre, elle m'avait tellement manqué elle aussi. J'avais l'impression d'avoir perdu ma lumière et d'avoir navigué dans le brouillard. Nous avions pleuré tous les deux ensemble, se rappelant combien nous nous aimions. Je lui avais juré que je ne comptais pas abandonner, et qui si j'étais partit, c'était pour revenir plus en forme et ne plus être un boulet à ses yeux.

Bref, je somnolais sous la pluie, les pattes avants battant dans le vide. Il n'y avait pas de vent, juste une pluie fine qui n'arrivait pas à traverser mon épaisse fourrure. De toute manière, il pleuvait tout le temps à Forks, ça ne m'avais pas vraiment manqué durant mon absence, nous étions entouré de neige, et même quant il y avait du soleil, celui-ci n'arrivait à percer les arbres qu'en quelques endroits, arrivant à peine à faire fondre une pellicule de glace. Là bas, dans cette forêt Canadienne, j'avais été adopté par une meute de loup, et j'avais fait comme si j'étais vraiment un des leurs, chassant avec les adultes, jouant avec les louveteaux. En voyant mes blessures cicatrisés, ils en avaient déduit que j'étais un guerrier, et le dominant avait un instant craint que j'essaye de lui voler sa meute, ce qui en voyant mon impressionnante stature, ma force herculéenne et ma vitesse incroyable aurait été un jeu d'enfant, mais il s'était vite rendu compte que je n'avais envie que de repos. Du coup, j'avais rapidement été accepté parmi eux. J'avais été heureux quant même de pouvoir m'appuyer sur des loups, j'avais admiré leur savoir faire, leur façon de vivre tous ensemble. Il faudrait que je montre ça à Jacob, lui qui avait toujours tendance à rabaisser les autres, je pourrais lui montrer par mes souvenirs ce qu'était un vrai travail d'équipe, et ce que j'appelais une fraternité.

Alors que mes yeux commençaient à se fermer tout seuls, une odeur que j'aurais préféré ne pas sentir vint me caresser le nez. Une odeur plutôt agressive, vu qu'elle signifiait la présence de Jacob Black pas loin de moi. Je ne bougeais pas d'un pouce, d'une, je n'avais aucune envie d'aller le voir et de jouer les happy-end en de fausse retrouvailles joyeuses, en plus, je ne captais pas son esprit, ce qui me faisait me poser une question. Soit il était sous sa forme humaine, soit mon absence m'avait fait complétement quitter la meute, et je ne sentais plus leurs pensés. Je méditais là dessus quant je le vis arriver, il s'arrêtait à 300 mètres, et ne semblait pas lui non plus avoir envie de me voir ni de me parler, tant mieux. je me doutais pas qu'il s'était fait sonner les cloches pas les autres, en même temps, ça paraissait normal, il m'avait agressé verbalement alors que je sautais du lit, allant jusqu'à dire que l'état dans lequel j'étais était pitoyable alors que si je me souviens bien je sortais d'un coma dans lequel, c'est lui même qui m'avait plongé. plus tard, dans la même journée, alors que je m'apprêtais à partir, il m'avait mit par terre alors que je ne demandais rien, me menaçant si je revenais.

Je n'y avais pas songé une seule fois quant j'étais loin, mes pensés n'étaient que pour Rachel, elle avait compris et m'avait pardonnée elle au moins, nous étions tombés dans les bras l'un de l'autre comme si nous nous étions quitté la veille. à cette pensé, mon vit commença à se dresser contre mon bas ventre. Je me mis à penser rapidement à autre chose... c'était pas le moment. Mon esprit se porta instinctivement sur jake, et paf, mon érection disparu encore plus vite qu'elle était apparu. Comme quoi, il y avait certaines choses qui ne changeaient pas, Jake était toujours un tu l'amour.

Je regardais l'horizon en espérant qu'il ne viendrait pas, mais c'était sans compter sans son opiniâtreté. Il n'allait pas rater une si bonne occasion de troubler à nouveau ma tranquillité, ça devait être une lubie pour lui. Je ne le regardais pas arriver, mais suivais sa progression avec mes autres sens. Il s'arrêta à quelques mètres de moi pour me dire une banalité. Sa vue devait avoir baissé pendant mon absence.

Bien vu? tu es devenu aveugle pendant mon absence?

Dommage, il ne me comprenais pas, et je n'avais même pas prononcé ces mots, je m'étais contenté de les penser. Rachel ne m'en voulait pas elle, elle ne m'en avait jamais voulu, elle pensait juste que je l'avais abandonné, et visiblement, son petit frère qui voulait jouer les justiciers maintenant ne l'avait pas détrompe. Je n'avais jamais dit que je partais pour ne plus revenir, il y avait bien trop de choses ici qui me retenaient, Rachel, pour commencer, ma mère à l'HP, et ma sœur qui était maintenant à moitié vampire, en plus de mes amis bien sur. Il pensait que je pouvais partir? je tournais un regard désolé sur lui.

-Pauvre con, je vais pas partir, j'ai jamais eu l'intention de partir, je voulais rester et me remettre de mon accident tranquillement, mais tu m'as poussé à bout, comme d'habitude, je pouvais pas rester et jouer les déchets devant la femme que j'aimais, il faut un peu d'orgueil dans la vie, si tu ne veux pas faire pitié aux gens que tu aime. Or, j'aime Rachel à en crever... si elle n'avait pas été là, je serais resté, je me fiche de ce que tu pense.

Comme il ne comprenais rien, tout ça ne ressemblait qu'à une série de petits aboiements... Il avait qu'à se transformer pour comprendre.

-En plus, je suis pas un vagabond, puisque j'ai une maison pour quant je rentre, et ma petite femme que j'aime qui m'attends à la maison...

Bah oui, depuis hier, elle m'attendait à nouveau.

Il réagissait comme si je lui parlais comme un gamin de 5 ans ou un mec bourré et qu'il ne comprenais rien, j'étais sous ma forme de loup... normal qu'il ne comprenne rien. Je levais les yeux au ciel, il me tapait un peu sur le système là, il était désagréable au possible. je me désintéressais donc de lui pour scruter l'horizon à nouveau. je ne voyais pas en quoi il m'avait laissé une chance, après tout, mes histoire de cœur ne le regardaient absolument pas, que ça soit avec sa sœur, n'y changeait rien. Nous étions tous deux consentants... pour ce qui était de la meute, c'est plutôt moi qui avait été bien gentil avec lui, je lui avais cédé ma place de second, je lui avais fait une place dans ma vie, mais il n'avait pas su la prendre, et avait préféré mordre la main que je lui tendais.

-Laisse Rachel en dehors de ça, elle va très bien. Je l'aime et elle m'aime.

Il s'était rapproché encore plus de moi, et je le regardais à nouveau bizarrement. Il m'avait insulté, alors comme ça, il n'avait vraiment pas changé, j'étais un peu blasé autant pour lui que pour moi, mais j'étais décidé à le supporter pour le bien de la meute, et parce qu'il était mon futur beau frère. Il devrait bien se rendre à l'évidence, je ne quitterais pas sa sœur, c'est comme si j'étais partit en cure, il n'avait pas son mot à dire dans mon retour, ni sur ma relation avec sa sœur.

-Si tu veux comprendre ce que je te dit, mon cher Jake, tu as qu'as te transformer.
-Ouais, transforme toi Jake.

C'était la voix de Jared que j'avais dans sa tête, apparemment, Sam avait reproché à Jacob mon départ, bien fait pour lui...

-C'est pas sympa de ta part, il t'en veux vraiment.
-Je vois pas pourquoi, Rachel m'a pardonné, qu'es ce que ça peut lui faire à lui?
-Il aime sa soeur
-Moi aussi, et surement plus que lui.
-Vive l'imprégnation.
-Ta gueule Jared
-Content que tu sois à nouveau parmi nous, il me manquait quelqu'un pour me dire de la fermer.
-Ravi que ça convienne au moins à quelqu'un.
-Sam sera ravi aussi, y'a que Jake qui fait visiblement la gueule.
-Je vois ça.

Toute cette dernière partit s'était faite dans ma tête, Si Jake n'aimait pas cette façon de communiquer, elle était tout de même bien pratique.

Lui il pouvait me comprendre mais moi je ne pouvais pas encore vu que j'étais encoure sous forme humaine donc me parlé en language loup c'est bien gentil mais avec mes oreilles d'humains je comprend rien la idiot, autant pas parlé du tout. Je n'avais pas envie de me montré agréable, il me faisait chié alors je lui rendais la pareil. J'avais au contraire tout à dire dans la relation que Paul avait avec ma soeur car quand même l'abandonner alors qu'elle avait besoin de lui c'était totalement irresponsable, dieu seule sait les bêtises qu'on pouvait faire quand une personne qu'on aime nous délaissé pendant un temps. J'en avais fait les frais avec Leah et maintenant je voulais plus la laissé.

Puré j'avais l'impression que je dialoguai avec un sourd, bon j'avais vraiment envie de lui faire voir tout ce que je pensais de lui. J'allais le harceler de penser et lui dire toutes la vérité, au moin j'étais honnête, certaine personne ne disait jamais le fond de leur pensé mais moi je disais tout et qu'importe les conséquences. J'enlevais mon t-shirt et me transformais ensuite en loup roux devant Paul. J'entendis Jared qui était la.

Retransforme toi Jared, j'ai besoin de parlé seul à seul avec Paul.

Et oui, je voulais tout lui dire. Il se prenait pour qui pour abandonner la femme qu'il aimait pendant un temps et revenir comme si de rien n'était ? Parce que s'il l'aimait vraiment il ne l'aurait pas abandonné, bien sur l'imprégnation ceci, l'imprégnation cela.... bla bla bla ras le cul de l'imprégnation qui ne fait souffrir que ceux qui y sont touché. Je regardai Paul

Non mais tu te prends pour quoi toi pour revenir ici sans conséquence ? Tu croyais vraiment qu'on allait t'acceuillir comme ça à bras ouvert ? Non mais t'es pas pas un peu malade ?

Tandis que je discutais avec Jared, je remarquais que Jake enlevait ses vêtements, il avait enfin compris qu'il ne comprendrait rien à ce que je disais si il restait sous cette forme? il comprenais pas vite le pauvre. A peine transformé il demandait à Jared de quitter la place... non mais pour qui il se prenait? il avait pris en assurance pendant mon départ? il assumait son rôle de sous chef maintenant? Jared couina un peu, je sentais bien qu'il n'avait pas envie de partir, il craignait que je me prenne encore une dérouillé.

-C'est un ordre?
-T'inquiète pas Jared, je me laisserais pas replonger dans le coma.
-Faites pas de conneries...

En quelques secondes, je ne sentis plus l'esprit de mon frère dans ma tête. Contrairement à ce que pensait Jake, je n'avais pas abandonné Rachel et n'avais jamais eu l'intention de la laisser, sans elle, je n'aurais pas pu vivre, j'en étais certain. C'est elle qui faisait battre mon cœur, et il ne continuait à s'agiter dans ma poitrine que dans l'attente de la retrouver.

-A part toi, tous ceux que j'ai croisé entre hier et aujourd'hui, étaient très content de me revoir, même Rachel. Au fait, je ne t'ai jamais dit que je partais pour ne jamais revenir, c'est toi qui as mal interprété, d'ailleurs, je pense que tu l'as interprété comme ça t'arrangeais plutôt.

Je ne le regardais toujours pas, il n'était toujours pas assez intéressant à mes yeux pour que je tourne mon regard vers lui. Je ne m'attendais pas à ce que lui me reçoive bien, mais qu'il tienne sa place et ferme son clapet, oui. Après tout, il n'avait pas à immiscer dans ma vie privé, il devait savoir faire la part des choses entre la meute et le reste. Quant je m'étais mêlé de son histoire avec Leah, il m'avait bien fait comprendre en m'embrochant à un arbre que ce n'était pas mes affaires. je ne voulais pas faire pareil avec lui, mais je comptais bien lui faire comprendre que si il mettait son gros nez dans nos affaires de couple, je ne me laisserais plus faire. je ne voulais pas faire souffrir Rachel en abimant son frère, et Leah en faisant du mal à son chéri, surtout qu'il était père maintenant, et que j'aimais beaucoup Leah. Je ne me battrais que si il s'en prenait à moi lui même. J'avais donc une posture tout à fait détendue, sauf que mes pattes avants ne battaient plus dans le vide, juste au cas ou il ait dans l'esprit de me balancer par dessus bord.

Il interprétait comme il le voulait, ça tout le monde pouvait bien le constater, j'avais dit que je partais le temps de me retaper, j'avais prévenue Rachel par téléphone, il pouvait bien penser ce qu'il voulait, ça m'était complétement égal. Il savait pas ce qu'il voulait, il me disait que je pouvais partir, alors que ce qu'il me reprochait, c'était d'être partit...

-Ce que pense ne m'intéresse pas, tu te prends pour qui à jouer les shérifs? Ma relation avec ta soeur ne te regarde pas, il me semble te l'avoir déjà dit.

ça semblait ne pas lu plaire que je le regarde pas, il me grognait dessus tandis que je levais les yeux au ciel. Il était totalement immature, la politesse entrain de chier derrière l'église. le pauvre, il devrait s'acheter une répartie. Quant il parla de ma mère, je grognais plus fort que lui, un bruit sourd qui montait directement du ventre.

-Laisse ma mère en dehors de ça, et garde tes pattes près de ton corps, je ne suis pas ton paillasson.

J'aurais pu dire un repose con, mais bon, j'avais décidé de ne pas m'énerver, et pour l'instant, j'y arrivais plutôt bien. Je ne le regardais toujours pas. peut être qu'il finirait par partir si je ne lui portais pas d'intérêt. Avec ma force de petit Loup, je ne pouvais rien contre lui je n'étais qu'un pauvre crétin sans cervelle, peut être, mais j'allais rester calme, je respirais à fond. Ne pas le regarder, respirer à fond, il essayait de me pousser à bout, je ne lui ferais pas ce plaisir.

Ce n’était pas par lâcheté que j’étais partit, mais parce que ce même guignol qui me faisait la morale aujourd’hui, m’avait fait prendre conscience que mon état était pitoyable, et que j’allais finir par lasser ma bien aimée qui allait me quitter pour le grand plaisir de son frère qui ne me considérait comme n’étant pas assez bien pour elle. Il parlait de fraternité, mais il faisait tout pour saborder mon couple, il pouvait se dire qu’il était mon frère et qu’il essayait de m’aider, il me faisait plutôt penser à Brutus, qui n’attendait que le bon moment pour planter un couteau dans le dos de César. Il continuait à grogner, ça l’occupait au moins.

-Ça ne sert à rien de discuter alors, si tu n’est pas ouvert au dialogue, on perd notre temps. Contrairement à ce que tu peux penser, je n’ai pas fait ça pour moi, mais pour nous, j’avais peur qu’elle finisse par en avoir marre de jouer les infirmières, qu’elle finisse par me quitter, et je n’y aurais pas survécue si elle avait quitté mon champ de vision avec aucun espoir de la retrouver. Alors que là, c’est au mieux, nous nous sommes retrouvés comme avant l’accident, et ça faisait du bien.

Il ne pouvait pas comprendre, il était bien trop nombriliste, moi moi moi, il n’y a que moi qui ais raison, tout les autres ne peuvent qu’être des abrutis, surtout si il ne partage pas la même opinion que moi. Voila ce qu’il devait y avoir dans la cervelle de ce pauvre ado égocentrique. Il me poussa à nouveau, pour que je le regarde surement, mais pourquoi faire, il voulait voir la déception que je ressentais face à son attitude dans mes yeux ? Sa colère envers moi n’était pas légitime.

-T’as essayé de te montrer sympa ? en faisant quoi ? en me disant que j’étais pitoyable ? T’as essayé de me venir en aide ? mais la seule aide dont j’avais besoin, c’était pour me protéger de toi car d’aussi loin que je me souvienne, tu as fais plus de dégâts dans ma vie que les sangsues. Le fait que tu m’ais blessé sans même le faire exprès, ça prouve juste que le vrai immature ici, c’est toi et que tu as un égo tellement sur-dimensionné que tu n’arrive même pas à te rendre compte de tes erreurs et que tu préfère rejeter la faute sur les autres.

Les autres fois, je m’étais maîtrisé parce que je ne voulais pas tenter le diable, mais si il avait besoin d’une leçon, j’allais lui en donner. J’étais un loup depuis bien plus longtemps que lui, et même si il était plus grand que moi sous sa forme humaine, sous la forme de loup, j’étais largement capable de lui infliger une dérouillé. Tandis que je continuais à regarder l’horizon, je vis sa patte partir vers moi un peu trop fort à mon goût. Je tournais vivement la tête et mordis sa patte avant qu’elle ne me touche. Si il voulait tenter le diable, il allait finir par y arriver.

Mais moi aussi j’avais été malheureux loin de Rachel, mais bon, il fallait bien que je me retape sans être un poids… je redoutais d’être un poids pour ma famille quant j’étais môme, j’avais toujours eu peur que mon père me frappe parce que j’étais encombrant. Je ne voulais pas que la femme que j’aimais plus que ma vie ressente la même chose que mon père. Un père n’était-il pas censé aimer ses enfants ? enfin bon, c’était une autre histoire.

-L’imprégnation ne peux pas empêcher que je me fasse du souci qu’elle se lasse de moi. Je l’aime, alors j’ai peur de la perdre, c’est normal, c’est ça l’amour, avoir peur de perdre sa moitié à chaque instant, c’est ce qui fait vivre cette flamme.

Je me demandais vraiment pourquoi il m’avait hébergé pendant ce moment… il avait une telle haine à mon égard… ça aurait été plus logique que j’aille chez Sam et Emily, où que ça soit ma sœur qui veille sur moi. Je ne savais pas ce qu’il s’était passé pendant ce mois là… je me souvenais de rien. Il avait ressentit ça comme une absence ? il m’avait parlé tous les jours ? j’étais surpris, pour le coup, je le regardais, ces pensés étaient bien plus éloquentes que ses paroles, qu’il ne prononçait que pour me blesser, encore et toujours. On se blessait mutuellement, mais pourquoi est ce qu’on faisait ça ? au fond, je l’aimais bien, et visiblement il m’aimait bien… j’allais lui dire quelque chose de gentil, pour qu’on arrête une bonne fois pour toute de se chamailler.

-Oui, l’erreur est humaine… nous devrions…

Il me coupa la parole en me sautant dessus et me prenant à la gorge. Je basculais en arrière me laissant tomber sur le dos, lui mettant un coup de pied dans le ventre pour le faire lâcher et l’envoyer quelques mètres plus loin. Je me relevais en secouant la tête, mes cheveux avaient un peu poussé pendant ce mois là, alors ses dents n’avaient pas entaillé ma peau. Je sentais la colère monter en moi, malgré la vague d’amitié qui était monté en moi quelques secondes avants. J’ouvrai grand la gueule et lui sautais dessus, refermant mes crocs sur son flanc, sentant son sang couler sur ma langue. Je serrais encore plus ma mâchoire, en faisant un étau, tandis que je lui mettais des coups de pattes pour l’obliger à rester au sol. Mais pourquoi est-ce qu’il fallait toujours qu’il reste sourd aux paroles des autres… comme si on était pas assez bien pour avoir nous aussi le droit d’avoir nos opinions, comme si seul sa vison de la vie comptait.

Tandis que je le mordais, il me planta les griffes dans la patte, je la dégageais un peu en relâchant un tantinet la tenaille de ma morsure. Pas longtemps néanmoins, ce n’était que des entailles sans gravités. Je le mordais au niveau des côtes, le secouant à un mètre du sol pour ensuite l’envoyer valdinguer dans les airs. Le temps qu’il chutait, je me déplaçais suivant sa chute, attendant qu’il s’écrase au sol pour l’attraper au vol à la gorge et le plaquer à nouveau au sol. J’étais aveuglé par la haine à ce moment là, et je ne faisais plus attention à ce que je faisais.

Je le tenais comme ça, l’étouffant sans ménagement pour le faire manquer d’air et s’asphyxier. Le manque d’oxygène allait bientôt le faire s’étourdir et il me ficherait la paix. Les lionnes faisaient comme ça avec les gazelles, c’était plutôt efficace, sauf qu’il était un peu plus gros qu’une gazelle et moins facile à maintenir au sol, c’est pour ça que je continuais à lui mettre des coups de pattes sur la tête. Non, mais, il allait apprendre ce petit con, qu’on ne me poussait pas à bout impunément. Ah il me prenait pour un toquard ? j’allais lui apprendre la vie moi, il m’avait pris pour une merde un peu trop longtemps. Et dire que j’avais eu de la sympathie pour lui au début… là, tout était engloutie par la colère et le goût de son sang qui me coulait dans la bouche. Je ne discernais plus le bien du mal, sinon, je l’aurais lâché.

Quand j'avais planté mes griffes dans sa pattre il avait dégagé ses crocs, j'allais en profité pour me redressais ou faire quelque chose mais ça faisait tellement mal que j'avais du mal à bougé. Le sang continuer toujours de coulé à flot, j'étais pas en très bonne état. Paul me remordis mais au niveau des côtes cette fois ci me secouant à un mètre du sol et m'envoyant volé dans les airs, ouai je vole!!! I believe i can fly!!! xD. Bon reprenons notre sérieux, ça faisait un mal de chien c'est sur j'en étais un la. Il me prit par la gorge et me plaqua de nouveau contre le sol, j'étais sur le dos et bouger mes pattes les plaquant contre lui pour le faire bougé de la parce que la je commençai à étouffé, il me tenait beaucoup trop fort. L'air avait du mal à passé.

*Paul...*

J'avais mal partout, je crois même que mes côté étaient cassé à certains endroits et j'arrivais plus à bougé sans souffrir le martyre. L'air me manquais de plus en plus et je finis donc par fermé les yeux, s'il me lachait pas j'allais vraiment mourir mais toute façon si je mourrai je serais au moin soulagé de la douleur qui me prenait par tous les côtés. Je finis donc par tomber inconscient au bout d'un moment tellement l'air était insufisant, mon cerveau ne fonctionnai vraiment plus très bien... même les battements de mon coeur avait ralenti alors que pour un loup c'était inhabituel. Mais entre loup c'était possible.

Jake était sur le dos, il gigotait, j’en avais rien à faire, tant qu’il bougeait, je serrais, l’instinct du loup en moi avait pris le dessus, et le loup en moi ne criait qu’à l’envie de voir le sang de ce morveux couler. Il pensa mon nom, ça parvint à mes oreilles, mais pas à mon cerveau, du moins pas tout de suite. Quant il arrêta de bouger, je le lâchais, restant haletant à côté de lui. Il avait mal, il pensait à sa souffrance, il pensait que si je le tuais, il aurait moins mal… Quelque chose se réveilla en moi. Je couinais un peu en poussant du bout de mon museau celui de Jake pour qu’il se réveille mais il était KO… Je léchais sa plaie à la gorge… je m’en voulais quant même, c’est moi qui avait fait ça ? Je savais pas trop quoi faire franchement, au moins, il respirait. Il était juste dans les vapes.

Je m’éloignais un peu de lui pour me transformer, puis retournais là où lui-même s’était transformé quelques minutes avant, je récupérais ses affaires et les enfilais, bah oui, j’allais pas les laisser là, et j’allais pas rester nu. Une fois habillé, je retournais près de lui, me penchant pour le prendre dans mes bras. Il était un peu encombrant sous cette forme là… je serrais les dents, j’avais quelques griffures assez profondes sur les avants bras qui me faisaient un peu mal, mais j’essayais de pas y penser.

-Allé Jake, réveille toi, tu es un peu lourd mon gars.

Je disais pas ça méchamment, c’était juste pour le faire réagir un peu. Je marchais aussi rapidement que me le permettait la forêt et le loup dans mes bras.

-Tien bon vieux frère, je vais t’emmener chez moi, je vais te soigner, tu va voir, c’est pas terrible, quelques morsures, tu va vite être sur pied.

Oui oui, je parlais tout seul, mais en même temps, je savais qu’il n’avait rien, quelques côtes cassés au pire. Ses entailles se refermeraient rapidement. Je continuais à le porter jusqu’à chez moi, puis une fois là bas, je le posais sur le canapé après avoir ouvert la porte d’un coup de pied. Je le laissais dans le salon le temps que j’aille dans la salle de bain chercher du désinfectant.

J’étais tranquillement dans la salle de bain d’en bas entrain de farfouiller dans la boite à pharmacie, enfin tranquilement, il y avait quand même un Jake sanguinolent sur mon canapé. J’attrapais de la gaze et l’alcool à 90° (rien de tel pour sentir que ça désinfecte) et retournais dans le salon pour constater que Jake n’était plus sous sa forme de loup, mais sous forme humaine, donc, tout nu. On voyait mieux ses blessures, ça serait donc plus facile pour moi de le soigner, mais il était quant même tout nu.

Je posais tout ça sur la petite table et retournais dans ma chambre pour trouver un plaid… il y avait tant de choses dans cette maison, que j’en découvrais à chaque fois, Bliss était vraiment trop forte. Bref, je revenais à nouveau dans le salon, pour couvrir son bas ventre, après tout, si amour rentrait, je ne voulait pas qu’elle soit traumatisé par le fait de voir son frère comme ça et sa petite zigounette, encore, les blessures, elle s’en remettrait, mais voir comment il était mal battit, c’était horrifiant, elle pouvait avoir peur que ça soit héréditaire. (J’exagère lol)

Une fois l’avoir couvert, j’ouvrai le paquet de gaze, le faisant exploser et en envoyant partout dans la pièce, je grommelais… en en ramassant deux que j’imbibais d’alcool et lui en posait une sur la gorge, et l’autre sur le flanc. Ça commençait déjà à cicatriser, mais il valait mieux désinfecter au cas où. Une fois avoir tout nettoyé, je faisais pareil avec mes griffures, mais elles avaient déjà presque disparues… c’était pratique quand même.

-Bon allé maintenant, debout Jake… Tu va saloper le canapé.

Je savais pas comment exprimer mes angoisses, y’avait qu’avec Rachel que j’était sensible, et que je montrais mes sentiments. Avec les autres, je savais pas comment faire, encore plus avec Jake. Après tout, c’était à cause de moi qu’il était dans les vapes.

-Je culpabilise, alors c’est bon, réveille toi.

Comme si moi j’en avais quelque chose à faire moi du canapé. Je disais ça juste pour le faire réagir, mais ça ne marchais pas, il réagissais pas et je commençais un peu à flipper, je voulais pas lui faire du mal, il m’avait cherché, et je m’étais emporté, je n’aurais pas du, je le savais, je m’emportais bien trop facilement, je n’avais jamais réussi à maîtriser ça. Il se mit à gémir, et moi je bondis de la table basse où je m’étais assis pour me pencher au dessus de lui. Il ne broncha plus pendant de longues minutes, et j’eus le temps de me ronger l’ongle du pouce au poing de me faire saigner. J’étais inquiet, vraiment… Il avait mal, mais quel con je pouvais être, il avait voulu ça, j’en étais sur, c’étais l’occasion où jamais de me faire passer pour un monstre aux yeux de Rachel. Avait-il pensé à ça en me poussant à bout ?

Quant il ouvrit les yeux, toutes mes questions s’envolèrent. Ah, il était conscient enfin. J’écarquillais les yeux en l’entendant murmurer. Mais il avait perdu la boule ? il pensait que je voulais le tuer ? Mais il me prenait vraiment pour un taré, un fou furieux ? je lui aurais bien mis une claque pour le faire revenir sur taire, mais j’étais trop soulagé qu’il ait repris conscience. J’avalais ma salive avec difficulté avant de lui ébouriffer les cheveux.

-Et me débarrasser de ma victime préférée ?

Je savais pas vraiment quoi lui dire enfaite. Lui dire que je m’en voulais ? non… ça lui donnerais une occasion de me le renvoyer à la figure quant il serait en colère. Il avait pas l’air d’avoir mal, mais je me doutais qu’il prenait sur lui, en même temps, c’était pas difficile à deviner, pas besoin d’être médium. Avec des morsures pareille, il devait avoir mal, mais pas au poing de mourir, il aurait quelques hématomes, mais ça irait quant il aurait cicatrisé.

-Tu m’as fait peur Barbie… t’es tombé comme une mouche. Sam m'aurais tué et Jared aurait fait la gueule, je lui ais dit que nous serions sage...

Oui, je sais, lui envoyer des piques c’était pas vraiment le top, mais nous avions toujours communiqué comme ça lui et moi depuis qu’il était entré dans la meute. Il fallait qu’il lise entre les lignes.

Mais bien sur que je l’appréciais, si je l’aimais pas au moins un peu, je lui ferais pas tant de misère et inversement, mais si moi je savais que je l’aimais bien, je ne savais pas si lui m’aimait bien. J’étais persuadé que nous étions des cons, mais bon, on fonctionnait comme ça tous les deux. En arriver aux insultes et aux coups, c’était trop, mais des petites vannes gentilles de temps en temps, c’était pas pareil. Il me disait de pas avoir peur… facile à dire.

-Pas évident, j’avais la charge de m’occuper des enfants, et résultat, je te ramène tout cassé… que va penser Rachel ? elle va croire que je peux pas m’occuper d’enfants…

Evidement, l’enfant ici, c’était lui. Je failli me dégager quant il prit ma main dans la sienne, c’était plutôt inattendu comme situation, et surtout très glauque… pourquoi il me prenait la main… il avait viré de bord ? il prononça qu’un mot qui me décrocha la mâchoire. Alors la je savais pas quoi dire… Il me demandait pardon alors que je venais de l’abimer ? c’était le monde à l’envers… Je refermais la bouche, cherchant quelque chose à lui répondre pas facile, rien ne me venais, je rouvrais et refermais la bouche plusieurs fois sans dire un seul mot. Heureusement, il me traita de voleur, ce qui m’évitait de rester comme un abruti à ne rien dire.

-Ils puent, mais bon, c’était soit les mètres, soit te laisser moisir dans les bois. J’ai longuement hésité crois moi… mais bon, j’ai pesé le pour et le contre, et je me suis dit que ça ferait trop de paperasse à remplir si tu venais à clapser.

J’étais trop content, j’enlevais ma main de la sienne assez rapidement quand même, avant de murmurer assez doucement.

-Moi aussi, j m’excuse… j’aurais pas du te bouffer, j’ais perdu mon sang froid… navré. Vraiment.