Plus envie de rentrer [Jake]

Une fois que Jake fut partit, j’avais abimé ma maison puis j’étais parti à galoper dans la forêt en abandonnant mon pantalon de pyjama tout en repensant à ce que m’avait dit Jake, et la façon dont il me l’avait dit. De quoi me faire réfléchir, mais surtout m’énerver encore d’avantage. Ce gamin n’en finirait jamais d’être insultant envers moi… il n’arrêterait pas avant de m’avoir totalement éliminé ? Si j’étais resté en vie, c’était pour Rachel et si j’étais resté ici, c’était pour la même raison, mais là, c’était trop. Même Rachel ne me retiendrait pas, la coupe était pleine, il y avait des limites à ce que tout être pouvait supporter, et pour moi, elles venaient d’être franchies par un seul homme qui pouvait s’en attribuer tout le mérite. Jake avait gagné, j’allais abandonner ma vie humaine pour vivre dans la forêt avec les loups, au moins le temps de m’être refait uns santé. J’avais couru sans m’arrêter pendant des heures, je n’étais même plus dans le territoire des USA, mais au Canada. La terre battue avait laissé place à la neige, et c’était agréable comme changement. Au bout de quelques minutes encore de galopade, je m’arrêtais pour regarder autour de moi… ici, ma fourrure gris claire se fondait encore mieux dans le décor, j’allais peut être rester là, ça allait être plaisant. J’allais y réfléchir. En attendant, j’éternuais, faisant tomber de la neige d’une branche qui me tomba sur mon museau, ce qui eut l’effet de me détendre, j’avais l’impression d’être Bambi qui découvrait la neige… Au bout d’un moment, je me relevais et respirais un peu autour de moi pour trouver quelque chose… enfin, par quelque chose, j’entendais une grotte ou quelque chose à bouffer… quoique, j’avais pas très faim, mais bon. Il fallait bien que je m’occupe pour penser à autre chose qu’à ce fils de chien de Jake.

Au bout d’encore quelques heures, après avoir fait un somme au pied d’un arbre, je retournais sans trop d’entrain vers Forks, je mis deux fois plus de temps qu’à l’allée, faut dire que je n’avais aucune envie de rentrer. Du coup, je ne le fis pas, je m’arrêtais à la falaise et contemplais l’horizon sans bouger d’un pouce pendant de longues minutes. Il fallait que je me décide à rentrer, mais enfaite, j’y arrivais pas, je n’avais aucune envie de rentrer. Quitte à être pitoyable je préférais le faire tout seul. Je me couchais en plaçant ma tête entre mes pattes avants, les oreilles bien droites et les moustaches au vent. C’était bien, il y avait une mouette qui criait, c’était relaxant.

Le vent me portait l’odeur de Jake… j’avais entendu ses pensés emplir ma tête quant il s’était transformé. J’avais hésité à partir avant qu’il n’arrive, mais j’étais trop bien posé là tout seule dans le silence de vagues et des mouettes. Je le laissais venir, il voulait arranger les choses, où au moins ne pas les empirer… ça allait être dur, parce qu’à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, c’était pour m’insulter ou pour me rabaisser. Je le laissais se coucher à côté de moi sans bouger ne serais-ce qu’une oreille. Vu qu’il voulait que je ne lui dise pas de partir, je ne dirais rien de la sorte, je n’en pensais pas moins. N’ayant pas envie de bouger, je lui parlais en pensé.

Je te dirais pas de partir, c’est moi qui le ferais quant je me serais reposé un peu, j’ai trouvé un endroit convenable où m’installer, ici, plus rien ne me retient.

Je parlais de cette forêt où j’étais allé un peu plus tôt. Il commençait déjà à faire nuit, le soleil commençait à s’enfoncer dans la mer, du moins, d’ici, c’est l’image et l’impression qu’on avait. Les nuages étaient colorés de orange te de rose et ça donnait une espèce de mysticité à ce moment de calme que Jake avait troublé par le simple fait de prononcer mon prénom à voix haute. Je fermais les yeux, toujours bercé par le bruit des vagues. Ma décision était prise et je ne reviendrais pas en arrière cette fois. Rachel ou pas, ma place n’était pas ici, du moins, ma place n’était PLUS ici. J’étais calme et déterminé dans mon choix, qui à mes yeux au moins était le bon. Je n’avais aucune envie qu’on me cour derrière, qu’on essaye de me retenir, j’avais besoin de prendre du recul, point. Jake pourrait bien dire ce qu’il voulait, ça n’aurait aucun impact sur moi. Je n’avais pas pensé à sa voix de second qui pouvait me plier si il le souhaitait, ou même sa voix d’alpha, vu qu’il avait ça dans les gènes. Mais Jake n’était pas du genre à en user sachant très bien l’effet que ça avait sur lui quant Sam le faisait, il ne ferait pas pareil, et surtout, ce que j’acceptais de Sam, je n’étais pas sur de le faire de Jake.

C’est pas que j’étais flémard, comme il semblait le penser, mais parce que je ne voulais pas troubler la beauté du moment… c’était tellement reposant avant qu’il n’arrive. Il se mit à me parler, gâchant pour de bon la tranquillité de l’endroit. Je tournais donc la tête vers lui en fronçant un peu les paupières.

-A quoi ça sert de pouvoir communiquer par la pensé si tu te sens obligé de pourrir ce moment de calme que je recherchais tant ?

J’éludais un peu sa question, je n’avais aucune envie qu’on me retienne… j’observais un peu les vagues qui arrivaient comme des chevaux au galop sur les parois de la falaise.

-Vous n’avez pas besoin de moi, et ne me pris pas, ça sert à rien, j’ai pris ma décision.

Je suivais le cour de ses pensés, jusqu’à arriver au fait de plus on était plus on avait de chances contre les vampires… Je n’avais aucune envie de remplir les rangs d’une meute où on me trouvait pitoyable. Je n’avais pas envie de rester, j’allais donc partir vu qu’il ne comptait pas m’y contraindre.

-C’est pas une question de ça Jake, tu m’as fait assez sentir que tu ne m’appréciais pas, me considérais comme un mec pitoyable qui ne méritait pas ta sœur, je suis d’accord, elle mérite mieux qu’un mec pitoyable, si je parts, je le fais autant pour elle que pour moi. Je ne peux pas concevoir qu’elle gâche sa vie avec une créature comme moi.

J’avais dit créature pour ne pas dire merde… Il disait m’aimer bien, mais quelqu’un que l’on insultait à tout bout de champ, on le pouvait pas l’apprécier… chaque moment ou nous étions à peut près en accord tous les deux étaient gâché par un mot plus haut que l’autre, une insulte, un coup… C’était lassant et je n’avais aucune envie de continuer ce jeu là.

-Alors je vais partir, et tu ne vas pas me retenir, tu ne diras rien à Rachel ni aux autres, je leur dirais moi-même quant ils se connecteront. Pour Rachel, ça arrive les hommes qui vont acheter des cigarettes et qui ne reviennent jamais. Il fallait bien que je la déçoive un jour ou l’autre, tu t’y attendais non ? Voila, ce qui devait arriver, arrive.

Je m’étirais un peu les pattes avant avant de me lever et de faire de même avec les pattes arrières. J’allais partir maintenant.

Troubler la beauté du moment, n'importe quoi. Parler ça ne troublait rien du tout mais bon s'il voulait pas j'allais pas le forcer. J'aimais pas parlé par la pensé, je préferai el language des loups parce que parlé en pensant me rappeler qu'on était différent. Je regardai Paul dans ses yeux sombre.

Ho du calme, je suis pas venu pour qu'on se dispute et la j'ai l'impression que tu me cherches donc met un peu ton égaux de coté ok?

Il voulait partir, mais pourquoi faire franchement ? Ca servait strictement à rien. Une désicion pouvait changé. On ne le trouvait pas pitoyable bon moi des fois je le trouvais mais les autres ils ne faisaient pas attention, Paul devait savoir que je l'aimais comme un frère et que des fois j'agissai pas d'une maniere gentl avec lui mais c'était normal, on était tellement lié qu'on était devenu frère et c'était assez normal. Ce qu'il dit à propos de ma soeur ça me mis dans une colère, il n'avait pas le droit de me prendre au sérieux à propos de ce que j'avais dit ça tout ça c'était du passé. Il se leva et s'étira, je me levais aussi et le bouscula pour le foutre par terre. J'avais mis mes pattes sur ses épaules.

Ca suffit maintenant tes conneries Paul. Si tu fais ça tu vas anéantir ma soeur et ça je ne le suporterai pas, tu oses la quitter et qu'après elle fasse une connerie je te jure que je t'en tiendrais pour responsable et que tu regretteras d'être née. Que tu veuilles partir ok mais que que tu laisses ma soeur qui est completement éprise de toi ca c'est autre chose.

Je voulais pas qu'on touche à ma famille comme ça.

Bah quoi, j’avais le droit d’être un peu poétique moi aussi, j’étais pas toujours obligé d’être un gros rustre qui crachait par terre et insultait tout le monde. Je n’avais pas non plus envie qu’on se dispute, et je voyais pas pourquoi il réagissait comme ça… je ne l’agressais pas, loin de là, il était parano, complètement parano, le pauvre, je soupirais calmement.

-Tu te fais des idées, je ne te cherche pas du tout… Mon égaux va très bien, et en ce moment, il est au plus bas alors bon…

Je n’avais dit ça d’un ton parfaitement calme, je ne mentais quant je disais que mon égaux était au plus bas, il crevait même les nappes phréatiques en ce moment… Je partais pour ne pas faire de mal à Rachel, pour qu’elle ne gâche pas sa vie avec moi. Pour réfléchir à ma situation aussi, me retaper… me retirer de ce monde où je n’avais pas ma place, ou du moins, je n’arrivais pas à me trouver une place. Les pensés de Jake n’étaient pas du tout en accord avec ses paroles, il pensait que c’était mon frère, que nous étions très liés lui et moi, et les autres de la meute… Quant je me levais pour m’étirer, Jake me poussa pour me déstabiliser, je me retournais tandis qu’il posait ses pattes sur mes épaules comme un humain l’aurait fait pour le bloquer. Je soupirais encore une fois, je n’avais aucune envie de me battre, si il n’était pas venu à ma rencontre, je ne lui aurais même pas dit que je partais…

-Je ne veux pas qu’elle gâche sa vie avec moi, faudrait savoir ce que tu veux. Je n’anéantirais pas Rachel parce qu’elle comprend ma détresse mieux que personne et qu’elle comprendra que je préfère m’éloigner un temps pour commencer. C’est pas parce que je part que je vais disparaitre, le téléphone, ça existe. Pour l’instant, je regrette déjà d’être encore vivant, mais les menaces que tu viens de proférer ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, ça reflète bien ton attitude totalement fraternelle à mon égard, j’espère juste que tu n’as pas la même avec Rachel.

Je continuais à le regarder sans aucun énervement dans les yeux, après tout, qu’il le veuille ou non, je partirais, mon choix était arrêté.

-Moi aussi je suis fou de Rachel, et je fais ce qui est le mieux pour nous. Moi j’ai besoin de réfléchir, et elle de retourner en ville pour ses études, donc maintenant, tu va me laisser partir à moins que tu veuille que j’informe Sam qui se rangera à mon avis, parce qu’après tout, je suis encore un homme libre, a moins que pendant que je dormais, l’esclavage soit revenu à la mode et que pour rembourser mes frais de soins, tu m’ais récupéré pour te servir d’esclave, alors je te le répète, à moins que tu me montre pas un acte de propriété me prouvant que tu as une quelconque autorité sur moi, tu vas me lâcher, et je vais partir.

Jake comprenait vraiment rien à mes motivations… lui et moi, on ne serait jamais frère, tout nous opposait, il disait qu’il me considérait comme un frère, mais je savais très bien qu’il n’en pensait rien, la preuve, il me menaçait, m’insultait copieusement… Un vrai frère ne ferait jamais ça, Sam et Jared, voila des vrais frères, eux ne me menaceraient jamais. Ce n’était pas pareil le téléphone, mais Rachel comprendrait, je le savais. Comme Jake le disait, nous étions elle et moi sur la même longueur d’onde, un amour fusionnel, elle comprendrait forcément et saurait que je lui reviendrais, c’était obligatoire. Il pouvait bien parler lui… avec les problèmes qu’il avait avec Leah, mais comment pouvait-elle le supporter, c’était là toute la question. Je l’écoutais grogner, il me grognait après maintenant ? mais il n’avait aucune retenue ce gosse.

-Ça ne me fais pas plaisir de la quitter, si elle pouvait venir avec moi, ça serait le pied, mais je vais pas l’emmener dans le froid, en plus, elle me supporte déjà au quotidien, et elle a du mérite avec la forme que je tiens.

Ça voulait tout dire la pauvre, je lui enlevais une épine du pied en partant le temps d’être totalement remis. Pour ce qui était de l’accueil qu’il me réserverait, je me doutais bien qu’il ne serait pas chaleureux. De toute manière, il ne l’était jamais avec moi.

-Je n’attendais rien de toi avant, encore moins maintenant. Rien ne change…

Il me lâcha, je me relevais en m’ébrouant et le regardais pas partir, je lui tournais le dos et partis de mon côté en marchant tranquillement. Je n’avais rien à lui dire, comme avant qu’il n’arrive pour se détendre soit disant, mais il n’avait réussi qu’à me convaincre encore d’avantage que je n’avais rien à faire avec lui.