Premier jour complètement pourri

J’étais à la maison, tranquille, devant la tv, pour une fois, j’étais seul. Esmée était partit travailler sur la décoration de la maison d’une dame à Forks. Bref, j’étais seul dans la maison en attendant, je regardais les dessins animés. Une odeur humaine me parvint tandis que j’étais sur le canapé. Je me levais avant qu’elle n’arrive à la porte, prêt à ouvrir, mais elle ne frappait pas. J’avais reconnu l’odeur de Carter mais pas les larmes. J’avais pas fait attention à l’heur qu’il était… je n’avais pas remarqué qu’elle aurait du être avec les autres membres de la famille Cullen. Pour moi, ils n’étaient pas ma famille, je ne vivais pas avec eux depuis assez longtemps pour ça. Ils ne serraient peut être jamais comme ma famille dans mon cœur. Je gardais l’espoir que ma mère n’était pas morte et qu’elle reviendrait un jour me chercher.

Finalement, elle se décida à frapper, même si je me tenais juste derrière la porte, j’attendis quelques secondes. Quant j’ouvrais la porte, L’envie de lui sauter dessus me prit la gorge et mes yeux s’assombrirent. Ils avaient commencé à virer au doré, ça faisait donc une couleur bizarre. J’étais surpris de la voir en pleure devant la porte… qu’es ce qu’elle avait ? Je me doutais pas que les autres avaient été odieux avec elle… ils étaient si gentils avec moi.

-Bonjour Carter

Je me décalais pour la laisser entrer, à moins qu’elle préfère pleurer sur le pas de la porte… les filles c’était bizarre des fois.

-Entre ! Pourquoi tu pleure ?

Alors qu’elle entrait, elle me prit dans ses bras. Déjà que j’avais du mal avec son parfum si attrayant, je sortais mes canines et refermais mes bras autour d’elle, je n’avais qu’une envie la mordre, enfoncer mes dents dans sa chaire, n’importe où… comme je n’étais pas à hauteur du cou, je pouvais la mordre n’importe où, gouter son sang… j’étais sur qu’elle était délicieuse. Elle avait beugué en me voyant. J’avais un peu changé, surtout les yeux. Alors que j’essayais de ne pas la mordre, elle se retira de mes bras tandis que j’essayais de me remettre. Mes dents s’étaient rétractés. Ce laps de temps avait été très court mais intense pour moi. Carter avait frôlé la mort et elle ne le savait même pas.

-Euh…

Je la laissais rentrer, puis refermais la porte pour aller dans le salon, et baisser au maximum le son de la tv sans l’éteindre, elle elle ne pouvait pas l’entendre, mais pour moi, ça me faisais un bruit de fond. Je me posais sur un fauteuil après m’être enroulé dans un plaid. Non pas que j’ai froid, je ne pouvais pas le sentir, mais c’était tout doux en polaire.

-Assied toi si tu veux.

Elle répondit finalement à me question entre deux sanglots. Les autres membres de la famille Cullen ne l’avaient pas bien accueilli apparemment. Bizarre, je les avais toujours vu civilisé, à part quant Rosalie avait ramené une petite fille, là, j’avais préféré partir avant que ça ne dégénère.

-Mal accueilli ?

Elle n’avait pas l’air d’avoir été mordu où vidé de son sang. Je voyais pas en quoi ils avaient pu être désagréable.

C’est vrai qu’elle n’était pas très grande, un peu comme Alice. Elle s’assit en reniflant bruyamment et m’expliqua en même temps qu’elle séchait ses larmes. Apparemment, elle était allé à leur rencontre et ils n’avaient pas été gentil… ça m’étonnais un peu… ils étaient très gentils tous avec moi. Toutou… c’était une insulte suprême chez nous, elle aurait pu la traiter de modificateur, ça aurait été pareil. Je pouffais un peu de rire, pourtant c’était pas drôle. Je ne les avais jamais vu avec des humains… avec les autres vampires, ils étaient plutôt gentils.

-Bah euh… C’est pas gentil c’est sur. Alice elle est gentille, si Alice elle t’aime bien Jasper va t’aimer aussi. Et Emmett, il est gentil Emmett, c’est un gros nounours.

Tandis qu’elle continuait de renifler comme une taré, j’explosais de rire en regardant la tv. C’était un épisode des Simpson, et même si elle ne pouvait pas entendre, les dialogues étaient vraiment marrant. Je la regardais au bout d’un court moment.

-Tu veux un mouchoir ?

Je disais ça, mais je savais même pas si il y en avait… peut être du sopalin pour quant on se lavais les mains… comme on ne se mouchait pas et qu’on ne pleurait pas… on avait pas besoin de ça. Elle avait peur de me déranger ?

-Non, je suis tout seul, tu me dérange pas. Moi aussi je vais reprendre l’école bientôt.

Surement dès que les autres auraient la certitude que je ne dévorerais pas mes petits camarades. J’avais encore dit à personne que je ne savais ni lire ni écrire, et je n’y pensais pas quant j’étais avec Edward, du coup, personne le savait.

J’avais remarqué que le fait que je pouffe l’avait un peu vexée, mais bon, j’avais du mal à imaginer Rosalie en colère… on aurait dit une poupée en porcelaine. J’arrivais pas à l’imaginer, encore moins Emmett. Emmett avait tapé sur la table ? et elle s’était cassé ? parce que j’imaginais pas les tables d’une cantine très solides.

-Et il a cassé la table ?

Elle le prit encore mal quant j’explosais de rire. Je la regardais un peu désolé, mais en même temps, j’arrivais pas à imaginer les membres de la famille Cullen méchants. Je me levais pour aller dans la cuisine et farfouillais un peu partout jusqu’à trouver un rouleau de sopalin avant de revenir dans le salon.

-Tien !

Et voila, elle s’était vexée, j’avais raison. J’étais un peu triste de l’avoir vexée, c’était pas voulu, mais je pouvais regarder la tv et l’écouter en même temps…

-C’est Homer, il a dit un truc à propos des donuts… t’as pas trouvé ça drôle toi ? ils ont du te faire vraiment de la peine.

J’avais oublié qu’elle ne pouvait pas entendre la tv… Je n’avais que 10 ans après tout, je n’y pouvais rien si j’oubliais par moment d’être prudent.

-J’ai pas dit que ça m’intéressais pas Carter… Mais je vois pas pourquoi ils ont pas été gentils, d’habitude ils sont gentils.

Je savais pas quoi lui dire moi… je voulais pas être méchant avec elle, j’avais pas fait exprès.

J’étais un gamin de 10 ans, et même si j’en avais près de 350 en réalité, je gardais quand même la mentalité d’un enfant de 10 ans, moi les gens avec qui je me disputais, on se disait pardon et on retournait jouer… c’était pas bien grave. Je comprenais pas bien, les gens qui étaient méchants comme les gardes des Volturis où Jacob Black, je comprenais qu’il faille ne pas leur parler et les éviter, mais la famille qui m’avait adopté ils étaient gentils, au moins pour moi.

-Parce qu’il est très fort Emmett, Esmée, quant il s’énerve, elle lui dit toujours de faire attention de ne pas casser sa table parce qu’elle l’aime beaucoup.

Pour moi, c’était tout naturel. Elle sembla s’énerver quant elle dit qu’elle entendait pas, elle me demandait si je me foutais d’elle. Je grimaçais un peu. Elle venait dans ma nouvelle maison pour m’insulter ? si j’avais pu, j’aurais pleuré.

-Mais si ! Homère il dit à Monsieur Burns qu’il va jouer les hommes de pailles pour ensuite lui voler son usine. Et Homère, il vire Burns, qui pensait que c’était qu’un abrutis et qu’il pouvait pas le rouler.

(Oui oui, c’est un vrai épisode xD) Elle se leva, et pris son sac, si elle voulait partir, j’allais pas la forcer à rester, et puis, j’aimais pas qu’on me parle mal. AU moins, les autres, ils haussaient pas le ton avec moi.

-Je me moque pas de toi, mais ma famille ils sont gentils, si ils l’ont pas été avec toi, c’est que c’est mieux que tu soit avec des gens comme toi !

J’avais rien d’autre à dire, si elle voulait partir, c’était à elle de voir. Moi aussi je pouvais bouder, non mais. J’étais un enfant moi, pas un psy… elle pouvait pas me reprocher de ne pas lui porter plus d’attention qu’à la tv… après tout, un enfant, ça a déjà du mal à marcher normalement sans sauter, courir etc… alors écouter une presque adulte lui raconter ses soucis…

Moi, je le sentais comme une critique, j’étais capable d’écouter la télé et elle en même temps… Elle me demandait comment ça se faisait que j’entendais la télé alors que le sont était presque au minimum. Je haussais les épaules.

-Ma mère disait que j’avais les sens très développés.

Je la regardais, elle était presque à l’entrée, le fait que je parle de gens comme elle et que je raconte l’épisode du dessin animé sans donner le détail des dialogues l’avait empêcher de partir. Elle se demandait surement ce que j’entendais par des gens comme elle. Je la regardais, avec mes yeux qui avaient une couleur particulière, oscillant entre le rouge et le doré en un orangé curieux. Je lui souriais malicieusement avant d’être un peu triste.

-Mes frères et sœurs et moi, on est pas comme toi, comme vous, c’est pour ça qu’ils ne se mélangent pas, c’est pour la sécurité de tout le monde.

Je pouvais pas lui en dire plus, Esmée m’avait dit de ne plus lui parler, que c’était trop tentant… j’avais été faible en la laissant rentrer, mais si elle tardait, j’allais lui sauter dessus, c’était sur, et les autres allaient sentir qu’elle était venu et me feraient la morale à coup sur.

-Tu devrais plus venir ici, et te tenir loin de ma famille.

C’était un conseil… c’était le mieux pour elle, surtout si elle voulait pas finir en en-cas pour vampire. Un croc-Carter !

Mes yeux métraient des mois pour changer de couleur pour être définitivement dorés comme ceux des autres membres de la famille. A part Jasper, qui avait craqué récemment, ils avaient tous de beaux yeux. Je ne portais pas de verres de contact vu que j’étais à la maison, et du coup, ça commençait à avoir une couleur étrange. Elle ne me posait pas de question là-dessus, elle devait être trop occupée à penser à ses problèmes pour remarquer quoi que ce soit. Je tournais la tête un instant en entendant les pneu d’une voiture crisser. Je n’avais pas regardé l’heur je savais pas que normalement ils devraient être en cour. Je haussais les épaules.

-Emmett, il est gentil, mais faut pas le pousser t’as vu comment il est abraqué ? Et Jasper, il es très musclé et il bat Emmett facilement à la lutte. Ils font tous des sports de combats alors si ils sont pas content, ça peut partir vite. Et moi, je vais faire comme eux. Je m’entraine déjà avec Emmett et Edward.

En parlant d’Edward, je le sentais arriver. Il semblait pressé d’entrer, vu ses pas précipités. Il entra et nous regarda, disant bonjour. Il me regardait, comme si il cherchait quelque chose. Je lui souris.

-Tu es déjà là Ed ? Les autres ont pas été gentils avec elle… elle est venue en pleurant. Je savais pas quoi faire, j’étais tout seul, alors je l’ais laissé entrer… Mais elle va bien, à part qu’elle arrête pas de pleurer. Je l’ai pas touché, mais elle pose des questions et elle est curieuse, en plus elle sent bon. T’es tout seul ? les autre viennent aussi ? C’est fini l’école ?

Je parlais beaucoup, mais la plupart était muet, me doutant bien qu’Edward ferait le tri répondrais par des signes de la tête où autre, comme il le faisait avec Alice.

La pauvre, elle était subjugué par Edward, elle savait à peine quoi dire. J’aurais bien ri si j’avais pas eu peur de la vexer… elle était susceptible, comme toutes les filles. Edward n’avait pas cour cette aprem, la chance… tu me diras, moi j’étais tout le temps à la maison, mais j’aimerais bien sortir pour autre chose que chasser… C’était monotone comme vie pour l’instant. Je le regardais acquiescer, signe qu’il avait compris. J’avais de plus en plus de mal à me contenir avec Carter, je lui aurais bien sauté dessus sans l’arrivé d’Edward… heureusement qu’il n’avait pas cour finalement, sinon, j’aurais fais un carnage. Je tournais la tête vers une horloge, je savais pas lire l’heur… je savais à peu près où on en était en regardant le soleil. Les autres seraient bientôt là, deux heures, c’était pas long, surtout dans une vie qui n’en finissait pas et qui n’était pas freiné par le sommeil.

-Ils vont bientôt rentrer… Esmée aussi, elle m’avait dit qu’elle serait pas trop longue.

Edward jouait les inconnus à la perfection, je disais rien, il paraissait à l’aise avec elle, je me demandais si j’arriverais à supporter son odeur aussi bien… J’aurais été tout seul, sans jamais les avoir rencontrés, elle ne serait plus parmi nous… ça c’est sur. Moi, je connaissais pas Bella, je l’avais jamais vu, mais j’avais entendu Jasper et Alice en parler. D’après ce que j’avais écouté en trainant mes oreilles, c’était une humaine qui avait séduit mon « oncle » et qui connaissait notre secret. Jasper et Rosalie étaient contre, mais Jasper avait un peu changé d’idée depuis quelques jours, si j’avais bien tout suivi. C’était pratique d’être petit, on entendait plein de truc.

J’étais donc assis sur un fauteuil, enroulé dans un plaid, et je laissais mon esprit vagabonder maintenant que j’étais sur qu’Edward ne me laisserait pas faire. D’un coup, je me levais, lui sautant dessus pour atteindre sa gorge, plantant mes crocs à la recherche de se sang qui me faisait tant envie et qui me manquait depuis le peu de temps que je vivais avec ces végétariens. J’aspirais tout son sang, la vidant complètement pour finalement la laisser inerte sur le canapé, morte. Je secouais un peu la tête, Carter était toujours vivante assise sur le canapé, Edward était là… mon imagination était trop fertile… Je reniflais comme si je soupirais de dépit. Dommage que ce ne soit qu’un phantasme. Je souriais à Carter, je l’aimais bien, même si j’avais une envie folle de son sang.

Je constatais, malgré que je sois dans mes rêves que le regard d’Edward avait un petit air réfrigéré. Carter avait-elle pensé quelque chose de méchant à son égard ? je souriais un peu, mais mon sourire se fana quant il dit que nous avions du temps devant nous avant que les autres reviennent. Contrairement à ce que pouvait penser Edward, Esmée n’était pas partie à la chasse, mais décorer une maison. Le temps n’était rien pour nous, mais je n’aimais pas être tout seul, ça faisait bien trop longtemps que je l’étais et il me tardait que les autres reviennent, tous. Discuter, chahuter, taquiner et me faire dorloter, j’adorais ça.

-J’espère qu’ils auront des cours en moins eux aussi.

Le fait qu’il ne veuille pas me présenter Bella n’avait rien de bien surprenant. Il pouvait bien me le dire, je m’en fichais, je comprenais bien que je n’étais pas prêt avec les humains, la preuve, j’avais une envie monstre de lui sauter dessus. Heureusement que nous n’étions pas sur le même canapé, moi je m’étais installé exprès dans un fauteuil pour pas qu’elle vienne à côté de moi. Par contre, je ne pensais pas à cligner des yeux régulièrement, et à bouger, tout le temps que j’étais resté dans mes pensés, je n’avais ni cligné des yeux, ni bougé un muscle. D’un coup, je tournais la tête vers Carter, mon regard était sombre d’un coup, et son odeur en plus de mon phantasme éveillé me brulait la gorgé d’une envie sournoise et impérative.

-mmm

C’était une légère plainte presque inaudible. Les autres parlaient de leurs cours… Je haussais les épaules pour me ressaisir puis me décidais enfin à prendre part à la conversation.

-T’es pas allé en cour Carter ? Ta maman elle va rien dire ?

Elle m’avait dit elle-même que ça mère était assez caractérielle.

J’en pouvais plus, j’avais qu’une seule envie, lui sauter dessus, lui arracher la jugulaire et me gaver de son sang sucré et chaud qui me hurlait de venir le boire. J’avais peut être parlé pour tromper ma soif, mais ça n’enlevait en rien ce dont j’avais envie. Je levais les yeux vers Edward qui était venu se poser sur l’accoudoir de mon fauteuil. Je passais ma langue sur mes lèvres pour tromper la soif. A ce moment là, je souffrais. Je souffrais vraiment, et n’écoutais pas ce qu’elle disait, ce qu’Edward disait. Le fait qu’il soit là compliquait un peu les choses, il faudrait que je le neutralise avant de faire quoi que ce soit. A moins que je ne la blesse d’abord pour qu’il soit lui aussi tenté de faire comme moi et qu’il ne soit pas un obstacle. Je rêvais tout éveillé, j’étais presque entrain de me baver dessus tellement j’étais pris dans mes pensés, pourtant, je m’obligeais à prendre sur moi.

-Tu aime pas Forks ? pourtant, c’est bien ici… ils sont gentils les gens, à part les indiens, ils sont bizarres eux.

Du moins avec moi, mais tu me diras, déjà que les vampires étaient irrésistibles, plus ils étaient mordu jeune, plus ils étaient adorable et meurtriers pour les humains. Elle se moquait bien de ma souffrance et de la colère de sa mère, elle se rendait pas compte… sa mère serait surement inquiète si elle ne rentrait pas… Je regardais Edward comme si j’avais une écharde dans la gorge, j’avais envie de sang humain maintenant. MAINTENANT ! MAINTENANT ! TOUT DE SUITE !