Retour à l'école [Jazzzzz :D]

J’avais observé l’arrivé de tout le monde au lycée… nous étions arrivé un peu plus tôt que d’habitude, ou alors, Bella arrivait à la limite. Edward avait passé tellement de temps à son chevet, qu’il en avait oublié de manger, ce matin, il était donc allé à la chasse et avait abandonné son bout de viande humain à revenir seule au lycée. Elle se mit à monter les escaliers, tandis que je la regardais. Emmett, Rosalie et Alice étaient déjà entrés en cour, j’étais seul dehors, j’aurais pu en finir, mais je savais à quel point notre frère s’était attaché à cette femme. Je sentais bien qu’elle n’avait aucune envie que je l’aborde, Edward n’arrivait pas à lire en elle, pourtant, pour Alice où moi, ça n’avait rien de compliqué. Je lui barrais la route avec un petit sourire et prenant son sac pour ne pas qu’elle soit en plus grande difficultés qu’elle ne l’était déjà avec ses béquilles.

-Bonjour Bella, permet que je t’aide un peu et que je t’accompagne jusqu’à ton prochain cour.

Dommage pour son avis, j’allais lui parler sans lui donner le choix. Je n’approuvais pas le choix d’Edward, la preuve, elle avait été attaqué par des vampires, cela ne serait jamais arrivé si mon frère ne s’était pas intéressé à elle. J’allais pas l’agresser comme elle semblait le sentir, je n’étais pas un monstre qui agressait les gens, surtout si mon frère y tenait. Moi, ce que je disais, c’est qu’il faudrait soit la transformer, soit la tuer, après tout, le fait qu’elle connaisse notre secret était assez dangereux. Je lui souris, pour donner le change, parce que je n’avais aucune envie de lui sourire.

-Edward ne viendra pas ce matin, et pour cette après midi, c’est pas sur non plus.

Elle n’était pas rapide alors nous allions doucement.

Je la sentais complètement tendus, mais ça ne me dérangeais pas le moins du monde. Pour ce qui était du sac, j’étais en effet gentil, mais je me disais surtout qu’Edward aurait fait la même chose, et je sais pas pourquoi mais, si Edward l’aimait, je me devais peut être de faire un effort avec elle.

-Et tu as bien fait, il avait besoin d’aller faire le plein.

On pouvait au moins lui reconnaitre ça. Il avait besoin de manger lui aussi, surtout si il voulait trainer avec elle. Je restais sur mes gardes, on sait jamais, elle semblait tellement maladroite qu’elle pouvait se mettre à saigner sans que je ne la touche, alors je me tenais assez à l’écoute de sa petite personne pour la rattraper en cas de chute.

-Ça aurait bien que tu t’en ailles toi aussi. Pourquoi ne retournes-tu pas en Floride ?

Bah quoi, il fallait bien que j’essaye de la convaincre de partir et de nous laisser tranquille, pour l’instant, les visions d’Alice à son sujet n’étaient pas très claires et je ne voyais qu’une issue funeste à cette aventure là… une humaine avec un vampire, une humaine qui connaissait notre secret en plus.

Je la regardais bizarrement, Edward ne lui avait pas expliqué nos changements d’humeur qui allait avec les yeux ? je ne lui raconterais rien, à mon goût, elle en savait déjà trop. Quant elle dit qu’elle voulait pas repartir, dommage.

-Parce que ici, tu as des amis ?

Je me rappelais de ce qu’Edward m’avais appris, et ce que j’avais ressentit moi-même quant je les croisais.

-Nous ne sommes pas tes amis, ceux de ta condition te jalouse, où alors te font de l’œil, je n’appelle pas ça des amis. Edward se lassera de toi, tu es si quelconque…

Je n’avais rien contre Bella, c’est juste qu’à mon goût, nous ne devions pas fricoteur avec les humains, et surtout, ne pas leur révéler nos secrets. Ça nous mettait franchement en danger cette histoire, et ça faisait tanguer le traité que nous avions avec les loups. Puisque j’avais réglé le problème avec Rosalie, adopté un gamin, je me devais d’agir avec Bella maintenant.

-Au moins là bas, tu avais du soleil et tu ne risquait pas ta vie.

Je lui envoyais un peu plus de peur, tout ce dont j’avais besoin enfaite, c’était d’être convaincu qu’elle ne dirait rien à notre propos, qu’elle aimait vraiment mon frère, les adolescentes étaient si changeantes. De toute manière, tant que je n’aurais pas une vision d’Alice, je trouverais surement que cette fille était bien trop dangereuse.

En général, je n’étais pas méchant au contraire, j’étais un des plus gentils de la famille, on n’avait pas besoin de me parler pour que je comprenne. Je m’entendais bien avec tout ceux de la famille, et ils n’hésitaient pas à venir me voir pour régler leurs problèmes. Malgré tout ça, j’étais aussi un vrai requin en affaire, c’est pour ça que c’est moi qui réglait les problèmes de papiers, de banques et tout le reste. Je parlais à Bella comme si je réglais une affaire, j’avais laissé le gentil Jasper au vestiaire, et là, j’avais le masque du méchant et sournois près à se faufiler dans la première fissure pour gagner la partie.

Je sentais sa révolte et à vrai dire, ça me faisait rire. J’étais loin d’être cinglé, je faisais juste en sorte de mettre le doute en elle et finir de me persuader qu’elle était incapable de faire le bonheur d’Edward… elle était si jeune dans sa tête qu’elle ne trouvait même pas de mots pour me répondre, j’avais l’impression de faire face à une enfant, prête à s’échapper en pleurant, elle ne connaissait rien du nerf de la guerre. Je haussais les épaules, jetant son sac sur mon dos avant de mettre mes mains dans les poches.

-Tes amis, je les connais depuis 3 ans… 3 ans que je les vois déambuler dans les couloirs… C’est pas par ce que je reste dans mon coin que je ne suit rien de ce qui se passe. J’entends toutes les conversations de là où je suis. Et surtout, je ressens tout ce que les autres ressentent quant tu arrive vers eux.

Je marquais une pause, j’aurais pu enchaîner sans respirer, mais il fallait bien sauver les apparences. Bella avait l’air si en colère et moi si calme qu’on aurait pu croire que ce n’était pas après moi qu’elle en avait.

-Mike n’est pas ton ami, il voudrait bien une relation amoureuse. Eric aussi au début et Tyler idem. Voila pour les garçons… Jessika est jalouse par ce qu’elle se trouve plus belle que toi. Sa copine, alors elle, elle te déteste purement et simplement, et Angéla, seul rocher dans toute cette mer déchainé… Elle est trop occupé à aimer pour se soucier de toi.

Si un jour elle faisait partie de notre famille, elle comprendrait pourquoi j’avais fait ça… En attendant, elle m’en voulait terriblement, ce qui me faisait une belle jambe.

J’entendais tout dans un rayon de X km, comme mes semblables, mais si je me concentrais à la salle de la cafeteria, je pouvais facilement entendre ce que chacun racontais. Elle commençait à douter, j’augmentais son doute pour qu’elle soit encore plus à ma merci.

-Mais non, tu ne vas pas devenir folle, tu vas juste partir loin de nous, loin d’ici et tout ira bien.

J’avais raison pour tous, Angela n’en revenait toujours pas de sortir avec Erik et elle était tout à son amour, bien sur, elle était la plus gentille du lot, les autres étaient des pestes…

-Angela est une chic fille, c’est vrai, mais tu ne compte pas pour elle, où si peu…

C’est sur que si Edward était là, il me tirerait une tronche de deux km de longs, mais je me serais pas approché d’elle si il avait été là. Il connaissait bien mon opinion sur Bella. Soit elle nous rejoignait, soit elle mourrait, c’était les seules solutions que je concevais. Même si elle partait, elle en savait trop enfaite. Mais je n’avais pas peur Edward, il n’arrivait à esquiver mes attaques qu’en les entendant en avance dans ma tête. Je levais la tête, nous arrivions vers la salle de mathématique. Elle regrettait qu’Edward ne soit pas là… enfin, c’est ce que je déduisais de ses émotions.

-On est bientôt arrivé, mais je vais venir te chercher a la fin de ton cour pour t’aider.

Quoiqu’elle pense, je reviendrais à la pause. Elle ne savait plus ou elle en était, comme je l’avais prévu, non mais franchement quel petite peste, elle pensait pouvoir mettre ma famille en danger comme ça avec ses beaux yeux, que d’ailleurs, je ne trouvais même pas beau pour ma part… c’était une simple humaine, elle n’allait pas nous mettre en danger.

-Arrête tes bêtises, c’est moi qui viendrais t’aider.

Je l’avais décidé comme ça, ce n’est pas un humain qui allait me faire changer mes plans. Je tournais la tête vers les deux gars en question et avançais vers la salle, vers une place libre et posais son sac. Je regardais ensuite Bella et dit assez fort de façon à ce que tout le monde l’entende.

-Je viendrais t’aider quant ça sonne.

Comme ça, j’étais sur que personne n’entendrait. J’avais posé son sac loin de Mike et d’Erik pour qu’elle ne leur dise rien. Dommage qu’elle ne soit pas plus sur d’elle, je n’avais rien contre elle et j’étais entrain de passer pour un gros mufle, mais en même temps, il fallait comprendre mon points de vue, elle était une menace sérieuse pour nous tous. Nous risquions de nous faire écharper par les Volturis si ils venaient à apprendre qu’une humaine connaissait notre secret, et en même temps, si elle venait à mourir ou à être transformé par nos soins, nous aurions les loups à dos… C’était dangereux dans tous les cas. Je quittais la salle pour aller vers mon propre cour, rejoindre Emmett et lui raconter tout ça, mais dés que le cour serait fini, je me précipiterais pour l’aider et continuer mon bourrage de crane.

J’avais laissé Bella dans sa classe après qu’elle ait clairement signifié qu’elle se débrouillerait autrement. Je n’avais pas l’intention de la laisser comme ça. Pendant les cours, je m’étais installé à côté d’Emmett, mais nous n’avions pas beaucoup parlé, déjà parce que j’étais pas très bavard, mais en plu, il avait remarqué que je n’étais pas de très bonne humeur. A peine la sonnerie retentie, je sortais en trombe, pour retrouver Bealla après son cour, quant je rentrais dans sa salle, son prof de math venait juste de finir, je m’approchais de sa table et pris son sac sur mon épaule avant qu’elle ait eu le temps de rassembler ses affaires, pratique la vitesse quant on voulait bloquer quelqu’un. Je me tournais vers les autres, si ils avaient un problème avec ma conduite, je leur rappellerais qu’Edward sortait avec elle, et que si il avait été là, ils ne l’auraient pas approché. Elle était à côté d’Angela, que je saluais avec un sourire.

-Bella, il faut que je te parle, c’est quoi ton prochain cour ?

Je n’avais pas l’intention de passer pour un salaud encore une fois… Quoi qu’elle en pense, ça ne ma plaisait pas de la menacer et tout le tralala, ais il fallait qu’elle comprenne qu’elle était dangereuse pour nous à un point inimaginable. Il fallait au moins qu’elle ait conscience de ça. J’allais pas jouer les teignes effrayantes maintenant, après tout, si un jour elle faisait partie de ma famille, je voulais pas qu’elle garde une mauvaise impression de moi, j’étais pas si méchant que j’avais pu le lui laisser entendre.

Oui, elle pouvait ranger ses affaires, mais elle allait mettre un temps fou. Je déblayais le tout d’un geste ample du bras, prenant tout dans mes bras avant de l’enfourner dans le sac. Je souris à Angela encore une fois quant elle alla rejoindre son petit ami. Bella paraissait toute tendu de me voir, j’avais du bien la stresser tout à l’heur, ou alors, il s’était passé quelques chose pendant les cours…

-Calme toi Bella, après tout, tu es une simple humaine, ne te torture pas non plus.

Je commençais à marcher pour sortir de cette classe, puis me tournais pour lui poser une main apaisante sur l’épaule… je voulais pas qu’elle se mette à pleurer non plus.

-Je veux juste te parler, il y a des choses que tu ne sais pas, le fait que tu connaisse notre secret est dangereux pour nous. Même si tu ne dis rien, ça serait mieux pour nous que tu disparaisses de nos vie avant que ça dérape. Par dérape, j’entend, que tu te fasse tuer, t’es déjà pas passé loin, où qu’on te transforme, ou que les Volturi vienne à apprendre qu’une humaine en sait plus qu’elle ne le devrait.

Comment une humaine pouvait être aussi dangereuse pour nous…, tout ça à cause de ces maudits loups Quileutes… sinon, nous l’aurions transformé après son accident. Edward n’était pas du genre à s’amouracher de la première venue, c’était pas un lover, pour une fois qu’il semblait heureux, il devait se contenter d’une humaine… C’était un coup dur, et tellement dangereux pour elle comme pour nous. Si elle venait à saigner par inadvertance près de nous, ce serait la fin. Sa vie ne tenait qu’à un fil…

Je sentais qu’elle avait du mal à suivre. Elle me regardais méchamment, mais je m’en fichais, je parlais tranquillement, jusqu’à ce qu’elle me demande ce qu’était un Volturi… Edward ne lui avait pas tout expliqué ? elle ne savait pas dans quel situation nous étions à cause de leur jeu à tous les deux ? Parce qu’Edward était aussi fautif qu’elle de notre situation.

-Les Volturi… hum… c’est une famille très puissante, que l’on peut considérer comme une famille royale, ils se chargent d’éliminer tout ce qui est susceptible de nous mettre en danger… mais disons que quant ils se déplacent, ils font le ménage à fond.

Je sentis un instant que plein de choses se passaient dans sa tête… Elle voulait partir, je le sentais, mais une vague d’amour me submergea, elle aimait véritablement mon frère autant que lui-même l’aimait… c’était étonnant. Je soupirais avant de la prendre précautionneusement par les épaules pour la serrer contre moi, juste un instant, je ne voulais pas prendre de risques.

-Bella, c’est très gentil à toi de ressentir tant de choses pour Edward, il attendait ça depuis tellement longtemps, c’est bien que vous vous soyez trouvé, en d’autres circonstances, ça aurait été miraculeux… là, c’est une épine qu’il va nous falloir trouver un moyen d’enlever de vos pieds pour agir au mieux dans votre intérêt. Le mieux pour nous tous, ça serait qu’on te transforme, mais on aurait un souci avec les loups… et avec Edward, pourtant, ne veux pas de ça pour toi… ça serait tellement plus simple.

J’avais moins peur des loups que les Volturi…

Je l’avais vraiment déprimé la petite en lui disant que personne ne l’aimait. Je lui souriais toujours, elle ne savait plus trop quoi faire après que je l’ai prise dans mes bras. Bon ben j’avais laissé une pulsion me contrôler, mais après tout, c’était pas souvent que quelqu’un pensait au fait qu’il aimait mon frère de cette façon là, c'est-à-dire de la plus belle des façons, l’amour, c’était magique. Elle avait pas tout suivi… je lui souris.

-Non, je suis pas encore complètement fou Bella. Je voulais savoir ce que tu éprouvais en vérité pour mon frère. Tu l’aime je l’ai sentit, c’est formidable, je sais qu’il t’aime aussi, ce qui change tout.

Je me remis à marcher, fis quelques pas vers son prochain cour, puis m’arrêtais en l’attendant, me tournant pour lui faire face.

-Tu l’aime… c’est un fait, mais jusqu’où serais-tu prête à aller pour ne pas le perdre ?

Je savais qu’Edward ne la transformerait pas, ce n’était pas dans ses convictions, il pensait à son âme et tout le tintouin, mais Carlisle le ferait si nous savions lui exposer les faits, il savait très bien ce que nous pouvions craindre des Volturi, après tout, il les connaissait bien.

Bella était complètement dans les vapes… elle avait pas encore remarqué que mon frère était amoureux d’elle ? elle pensait peut être qu’il était si près de toutes les demoiselles du lycée ? Elle était la seule à compter à ses yeux, même nous il nous délaissait alors bon, elle devait avoir besoin de lunettes, ne disait t’on pas l’amour rend aveugle ? Je sentais que malgré le fait qu’elle soit sur un nuage, elle était encore tendue.

-Je ne sais pas non plus ce qu’il te trouve, mais bon, il faut se rendre à l’évidence il t’aime, et rien ne pourra changer ça. C’est vraiment dommage qu’il ne veuille pas te transformer.

Je ne lisais pas dans ses pensés, mais avec les émotions, j’arrivais à déduire pas mal de choses. Elle était prête à faire tout ce qu’il faudrait pour qu’il ne reparte pas, tant mieux, je ne voulais pas non plus qu’il parte, je l’aimais comme si il était véritablement de ma famille, et Esmée ne le supporterait pas.

-Nous ferons donc le nécessaire pour que tu nous rejoignes bientôt, avec, ou sans l’avis de mon frère.

C’était la meilleur solution, les loups comprendraient, au pire, nous quitterions Forks pour ne jamais y revenir. J’avais le cœur plus léger moi-même, nous n’aurions plus de crainte de tuer la petite amie de notre frère, les Volturi ne nous feraient rien, pour ce qui était des petites bestioles de loups, ils comprendraient, où pas, au fond, on s’en fichait.

-Allé, dépêche toi que j’aille répandre la bonne nouvelle au reste de la famille, et promis, je ne t’embêterais plus pour le reste de la journée.

Hum… visiblement, elle n’était pas au courant que mon frère ne comptait pas la transformer, je me mordillais la lèvre, mais en faisant attention de ne pas me faire mal non plus. J’en avais trop dit, je secouais la tête en haussant les épaules.

-Bah, on saura bien lui faire entendre raison. Je suis sur que les autres seront de mon avis.

Elle voulait le convaincre, ça ne serait pas une mince à faire, il avait des idées bien précises dans la tête, il faudrait ruser.

-Si toi déjà tu es pour, tu seras la mieux placé pour le convaincre je pense. Mais bon… il faut y réfléchir. C’est très inattendu comme retournement de situation.

Aucun de nous n’avait été transformé par chois… Je n’étais pas sur que l’on puisse choisir en tout état de cause de devenir un monstre. Il fallait être un peu fêlé. Elle recommença à marcher alors que je lui disais de se bouger pour ne pas être en retard. Je posais son sac à une place libre, n’importe laquelle avant de retourner vers la sortie. Pourtant, elle me dit que je ne la dérangeais pas. Je lui souris avant de m’en aller. Il fallait que j’en parle aux autres, je le ferais surement pendant le repas.