Retour de l'amour [Jasper et Alice]

Cela devait faire deux semaines que j’étais chez les Cullen. Au moins, je pouvais garder Bubba ici, si j’étais retourné a l’orphelinat, on m’aurait obligé à m’en séparer. Je devais bien avouer que je m’entendais bien avec Rosalie et Emmett, et bien sur avec Alice. Edward était gentil, mais il passait bien plus de temps avec son humaine qu’avec nous. Je ne prenais toujours pas de plaisir à me nourrir de sang animal, mais en même temps, je pensais qu’aucun des autres membres de cette famille n’y prenait du plaisir, c’était ça, où se faire chasser par les Volturi, alors bon. J’étais dans le salon à jouer avec mon chien devant la télévision, j’étais tout seul, tranquillement installé quant j’entendis un bruit. Je relevais la tête pour constater qu’il y avait un grand blond inconnu au bataillon. Enfin, je l’avais déjà vu en photo dans la chambre d’Alice, ça devait être Jasper, il rentrait déjà de son voyage ?

J’étais partie depuis 1 mois à peut près à Denali et il me tardais de revenir enfin auprès de ma petite Alice, j’avais encore les yeux rouges, mais ça prendrait quelques mois encore pour que ça disparaisse complètement. Je garais la voiture dans la cour, et pris mon sac sur l’épaule, ça me faisait penser aux marins qui revenaient de mission, c’était asse plaisant. Il n’y avait pas d’odeur que je connaissais dans la maison, mais j’en sentais une inconnue. Ma famille n’était pas à la maison, mais pourtant, il y avait quelqu’un. Je rentrais, sur mes gardes, pour trouver un gamin assis sur le canapé avec un chien. Je le regardais bizarrement. Quel horreur, c’était un enfant immortel, strictement interdit… Je fronçais les sourcils en posant mon sac. Rosalie était celle qui avait le plus de mal sur le fait de ne pas avoir d’enfant, je me demandais donc si ce n’était pas elle qui l’avait transformé. Il ne semblait pas avoir peur de moi, ne pas être sur ses gardes, et ne montrais aucun signe d’agressivité. Ce n’était pas un jeune, contrairement aux apparences, il avait un certain âge.

-Qui es-tu et que fais tu chez moi.

Si Rosalie avait ramené ce garçon à la maison, nous allions avoir des problèmes avec les Volturi, c’était sur, ils ne nous laisseraient pas garder un enfant comme ça… Les lois n’étaient pas faites pour passer outre.

Je le regardais poser son sac, le chiot restait bien tranquillement posé à côté de moi sur le canapé. Il me demandait ce que je faisais ici… Personne ne l’avait mis au courant ? Il avait pas l’air très content de me voir…

-Je suis Junior, je vie ici depuis 2 semaines…

Je le trouvais un peu effrayant quant même, il avait les yeux de le même couleur que moi, il avait du goûter au sang humain récemment. Je lui souris, un peu gêné d’être seul avec lui. Il était intimidant, surtout en étant assis dans le canapé et lui debout.

-Tu es Jasper ! le mari d’Alice ! je t’ai vu en photo.

J’espérais que ça le détendrais un peu si je lui montrais que je le connaissais et que je n’étais pas un intrus qu’il fallait détruire. J’étais gentil, je n’avais pas touché à un humain depuis qu’Alice m’avait prise sous son aile. Bon d’accord, ça ne faisait que deux semaines, mais bon… C’était déjà bien non ?

-Alice elle m’as parlé de toi, tu es parti en voyage c’est ça ?

Junior, et il vivait ici depuis deux semaines, ben tien… manquait plus que ça, un enfant immortel qui emménageais chez nous. Il suffisait que je parte un mois et tout partait à volo. J’allais répondre, mais déjà, il enchaînait. Il me connaissait, même mon nom, Alice lui avais parlé de moi ? C’était Alice qui avait emmené ce gamin chez nous ?

-Euh… c’est Alice qui t’as fais venir ?

J’avais du sérieusement lui manquer pour qu’elle en vienne à enfreindre la loi pour passer le temps. Encore, il continuait à parler, il était bien bavard. Je sentais qu’il avait un peu peur, et je profitais de sa peur pour l’augmenter encore d’avantage. Tant qu’il resterait ici, je le ferais vivre dans la peur, non mais, je voulais pas d’un enfant qui risquait de tous nous faire mourir. Il était un danger pour la famille tout entière à lui tout seul.

-Oui, je suis partit en voyage, et maintenant que je suis de retour, il y a quelques petites choses qui vont changer. Déjà, tu ne vas pas rester ici, tu es trop dangereux, alors tu vas partir si tu ne veux pas que je te détruise.

Je le laisserais pas mettre ma famille en danger. Si Alice perdait la tête, je lui ferais oublier ce gosse en étant encore plus près d’elle pour la combler. Je ne prendrais plus de risques avec les humains si à chaque fois que je dérapais, elle mettait la famille en danger. Ce que je ne comprenais pas, c’était que les autres l’aient laissé faire… à la rigueur, que Rosalie qui voulait un enfant depuis longtemps l’ait soutenue, je comprenais, Emmett n’avait pas pu dire non à sa femme, il ne lui refusait rien, c’était sa seule faiblesse. Mais que Edward et Carlisle l’aient laissé faire… C’était impensable.

Oui, c’était Alice qui m’avait dit de venir ici. Quant à Jasper, il voulait que je parte ou alors il me tuait, j’étais tombé dans une maison de dingues. Je me levais pour lui faire face, si il voulait que je parte, je partirais, de toute manière, je m’étais pas attendu à y rester de toute manière, trouver une famille comme celle là et la garder, c’était trop beau pour être vrai. J’allais lui répondre quant Alice débarqua en trombe dans la maison en hurlant un simple mot : NON. Je courrais vers elle pour me cacher derrière elle en rigolant un peu. Leurs retrouvailles allaient être pimentées à cause de moi.

-Tu rentres déjà ?

Le climat de peur qu’avait instauré Jasper s’était envolé quand Alice avait débarqué. Maintenant qu’elle était là, je n’avais plus peur du tout, j’étais sur qu’elle allait tout arranger, et vu ce que j’avais appris, je me disais que comme Emmett ne pouvait rien refuser à Rosy, Jasper ne pouvait rien refuser à Alice.

-Je crois qu’il veut pas que je reste… je vais partir.

Je me doutais qu'Alice ne serait pas contente, mais je comptais bien séduire Jasper comme j'avais séduit les autres.

J’attendais une réponse du gamin, après tout, si il acceptait de partir, je lui ferais pas de mal, si il ne restait pas trop longtemps, les Volturi ne pourraient pas remonter jusqu’à nous et ma famille ne serait pas en danger. Je ne serais obligé de mettre fin à sa vie que si il s’obstinait à vouloir rester. Il se leva pour me faire face et je fis un pas vers lui. A ce moment là, Alice débarqua comme une furie et hurlant. Je me retournais pour la regarder avec une envie de la prendre dans mes bras, elle m’avait tellement manqué. Je me dirigeais vers elle, mais le dénommé Junior me devança et vint se placer derrière elle, comme un bouclier.

-Alice… tu m’as manqué…

Je regardais Junior avec un air de rapace. Je lisais en lui comme dans un livre, captant ses émotions, il savait très bien que je ne refusais rien à Alice, c’était pour elle que j’étais parti un moment. Et si elle me demandait de garder junior par ce qu’elle l’aimait bien, j’allais lui céder. Elle était ma seule faiblesse.

-C’est quoi ce gosse… C’est pas raisonnable de le garder, on va tous mourir si il reste. Regarde le, c’est un enfant immortel…

C’était pas rien quant même, on risquais la mort… Elle risquait le vie de toute sa famille tout de même.

-Alons Alice, ce n’est pas raisonnable de l’avoir avec toi. Il a raison ce petit, il vaut mieux qu’il parte.

Alors là, si je n’avais pas été là, ça aurait été pareil, j’avais droit à un super plaidoyer de la part de Jasper qui disait un peu la même chose que les autres, que j’allais tous les faires mourir, que les Volturi allaient tous les tuer moi y compris, etc. Si j’avais su ce qu’Alice pensait, je lui aurais dit que je n’étais pas d’accord, j’avais eu une enfance, et j’y étais bloqué d’ailleurs, ma vie n’était qu’une longue enfance, et il n’en serais jamais autrement. Pour ce qui était d’une famille, j’en avais eu une… enfin, toute la bande de prostituée avec lequel je vivais, en plus de ma mère, pour moi c’était une famille. D’accord, à mon réveil, je les avais dévorés, mais j’avais faim et j’étais tout seul. Il me restait ma mère, je ne savais même pas si elle était encore en viens mais j’espérais. Elle n’avait pas été une bonne mère, mais je l’aimais, c’était ma mère, tout simplement, mon père, je ne savais pas qui il était et je m’en fichais, il était mort depuis très très longtemps.

Alice essayait de convaincre son mari, en lui disant des truc que j’écoutais à peine, jusqu’au moment ou elle se jetais dans ses bras. Elle voulait m’aider à avoir une nouvelle vie, une meilleur vie… J’étais comme distrait, écoutant que d’une oreille ce qu’il se disait autour de moi. Bubba se leva et vint mettre des coups de queue dans mes jambes pour me montrer qu’il était content. Il se mit ensuite à aboyer en regardant le couple, comme si il ne voulait pas qu’ils soient dans les bras l’un de l’autre.

-Bubba, tais toi !

Il était jaloux ou quoi ? non, il aimait pas lui non plus être ignoré, moi, je m’en fichais, je restais des jours sans bouger si je le voulais, mais lui, il voulait qu’on s’occupe de lui. Je m’agenouillais près de lui en lui grattant le dos pour qu’il se taise.

Je sentais qu’Alice avait envie de venir vers moi mais elle se retenait à cause du petit. Ce n’est pas comme ça que j’avais imaginé nos retrouvailles mais bon, je venais à peine de rencontrer ce gamin que déjà, il me gâchait la vie. J’avais envie de prendre ma femme dans mes bras, de l’embrasser et surement même plus, mais il était là, et rien que ça, ça me mettais en pétard. Elle se mordit la lèvre avant de me dire que je lui avais manqué aussi, elle me le prouvait pas pourtant. Elle était remplie d’un sentiment d’injustice qui me faisait mal au cœur.

-Il a peut être souffert, mais nous allons tous y rester…

En plus, il n’était même pas végétarien… il ne fallait pas demander un tel exploit à un enfant immortel après tout, ils étaient reconnus pour être complètement ingérable… Le confier à Jacob, c’était le conduire vers une mort certaine… les Volturi ne s’en approcheraient pas, perce que Caïus avait une peur bleu de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un loup garous. Finalement, Alice avança jusque dans mes bras, et je cherchais à l’embrasser. Elle voulait l’aider à avoir une meilleur vie.

-Bon… on verra.

Alors que je tenais mon petit lutin dans les bras, le chien se mit à aboyer. Je lui aurais bien mit un coup de pied pour le faire taire, mais le gamin le faisait taire en le caressant.

-Et le chien, je suppose qu’il va avec le gosse ?

Si on pouvait au moins se débarrasser de l’un des deux, parce que un chien qui aboie tout le temps, je n’étais pas sur d’apprécier. En plus, les enfants, ils finissaient toujours pas se lasser des animaux et qui c’et qui se retrouvait à s’en occuper ? les adultes. Si il voulait un père ce gnar, j’allais lui en donner un, mais un père sévère et autoritaire qui allait le mener à la baguette non mais.

Il devait quant même y avoir de l’eau dans le gaz entre Alice et jasper, parce qu’après être partit pendant assez longtemps, elle ne lui faisait qu’un bisou sur la joue. Je ne disais rien, faisant un regard pas content à Jasper quant il parla du chien. Oui, le chien et moi, on était un lot, et on ne nous sépareraient pas, déjà que je devais plus toucher du sang humain, alors si en plus on m’enlevais ma seule distraction… c’était pas ma faute si il aimait pas les couples et qu’il aboyait après eux.

-Bubba c’est mon chien ! il es avec moi.

Alice avait raison, c’était mon ami, et il aboyait pas tout le temps, c’était juste quant il était content et qu’il voyait qu’on l’ignorait. Il était comme moi, il aimait bien être au centre de l’attention.

-Il fera pas de bruit si vous ne faites pas de cochonneries.

Je tirais la langue à Jasper, non mais.

Alice esquiva mon baisé et me posa un baisé sur la joue. J’étais assez frustré sur le coup. J’avais envie de la prendre sur mon épaule et de monter jusqu’à notre chambre pour la balancer sur le lit et lui faire l’amour… ça faisait plus d’un mois que je n’avais pas fait l’amour et j’en avais très envie.

-D’accord, d’accord. Alice… si on montait…

Si en plus de supporter le gamin, on devait se taper le chien, et rester chaste comme les curés, on allait tous exploser. Je le dévisageais en retroussant un peu la lèvre supérieure. Je sentais que ce gamin et moi, on n’allait pas s’entendre.

-Mêle toi de tes affaires.

Quel sale nain. Je le supportais pas et je sais pas pourquoi, mais je sentais qu'il allait me pourir la vie. Je regardais mon petit ange en lui souriant, j’avais envie qu’on monte, qu’on se retrouve en tête à tête.

Moi, je pensais que Jasper aurait besoin d’un peu de temps pour s’habituer à moi. Je regardais Alice nous dire de nous calmer tous les deux. J’étais capable de m’occuper tout seul, si ils voulaient monter dans leur chambre, c’était leur problème. Je commençais a partir, j’allais peut être rejoindre Esmée si le cœur m’en disait, ou alors, j’allais jouer avec Bubba, enfin, je verrais bien.

-Oui, j’y vais.

Je quittais la pièce en mettant Bubba dans le garage, comme ça il ne dérangerait personne et e pourrais aller chasser tranquillement. Franchement, j’aurais monté le son de la télé, pas besoin de m’expédier dans la forêt, j’étais pas non plus complètement bête au point de venir les observer. En plus, à cet heure-ci, il y avait des trucs pour les enfants sur le câble… Bon, d’accord, il y avait des chaines spécialisés pour les enfants, mais bon, à l’orphelinat, il y avait une télé pour tous les enfants et on ne choisissait pas la chaine. Je sortais donc pour aller chasser et peut être trouver Esmée.

Je regardais Alice avec une pointe d’ironie, elle semblait vouloir jouer les arbitres entre le gamin et moi, c’était adorale. Elle proposa à Junior d’aller retrouver Esmée dans la forêt, nous laissant ainsi l’opportunité de nous retrouver tous les deux comme il se doit. Il partit donc, emmenant son chien ave lui. Je pris Alice dans mes bras n’attendant pas qu’elle y aille toute seule, et laissant min sac plein de vêtements là ou je l’avais posé en entrant. Je montais les escaliers avec mon lutin dans les bras, poussant la porte de notre chambre avec le pied pour enfin la poser sur notre lit.

A peine déposé mon magnifique fardeau sur le lit, je m’allongeais sur elle, me gardant surélevé pour ne pas peser sur elle pendant que je lutinais son coup de miles baisés entrecoupés de mon souffle chaud.

-Alice Alice Alice… Tu m’as tellement manqué.

Je laissais ma main libre vagabonder sur ses vêtements, tandis que le bras qui me servait de levier permettait à ma main de caresser ses cheveux courts hérissés en piques qui lui faisait un visage angélique.

-Un mois sans toi, c’était un vrais supplice, je ne veux plus partir loin de toi…

Je l’embrassais toujours dans le cou quant elle me dit qu’elle avait tout gâché… J’arrêtais un instant, hésitant à l’apaiser de mon don, mais ce n’était pas ce que je voulais. Je voulais qu’elle ait autant envie de moi que moi j’avais envie d’elle.

-Tu n’as rien gâché, ne pensons pas à ça, nous verrons plus tard pour les choses autres que nous deux.

J’allais me redresser pour la laisser tranquille, si elle n’avait pas envie de moi maintenant, ce n’était pas grave, j’avais attendu un mois, un jour de plus ou de moins… Pourtant, elle me murmura qu’elle ne voulait plus que je parte non plus, j’en étais comblé, je la regardais amoureusement. Elle passa une main derrière ma tête pour m’embrasser. Je e laissais faire, passant une main sur son ventre, la caressant du bout du doigt, jusqu’à faire passer ma main sous ses vêtements, jusqu’à ses seins. Mes mains avaient une dextérité que l’âge trahissait. Je lui enlevais son haut et son soutien gorge et passais ma langue sur ses tétons avant de remonter sur ses lèvres.

-Alice, tu es si belle et je t’aime à en mourir.

Si je n’étais pas déjà mort… enfin presque, je mourrais pour elle sans aucune hésitation. Elle était toute ma vie et toute mon âme.