des envies d'enfant...(cullen + quileute xD)

Je continuais donc à remplir ma paperasse, jusqu’à ce qu’une voix assez âgée nous fasses tous nous retourner.

-Mon bébé, où est mon bébé !

C’était une dame d’environ 65 ans, accompagné d’un robuste gaillard qui avait du faire la guerre du golf au vu de son allure. Il tenait fermement sa femme par la main ce qui donnait l’impression que la vieille dame allait exploser si il la lâchait, comme une grenade. La petite Emma se réveilla et son visage s’illumina quant elle reconnut les deux ancêtres.

-Papi ! Mamie !

Et ben voila, la famille était réunis. Ce spectacle aurait surement conforté Rosalie dans le fait que nous avions tous raison et qu’elle avait tort. Enfin bref, la mamie se précipita sur la petite en sanglotant, tandis que le papi remerciait les policiers pour leur efficacité avant de s’avancer vers moi et de me prendre la main qu’il secouait avec frénésie.

-Merci jeune homme de nous avoir ramené notre petite fille. Déjà que nous avons perdu notre fils et notre belle fille, le drame aurait été complet si notre petite fille nous avait été arraché !

Je le regardais sans rien dire, en souriant en espérant qu’il me lâche la main pour que je puisse rentrer chez moi au plus tôt.

-Il faudrait plus de jeunes gens comme vous ! le monde tournerais mieux.

-Merci…

Si il savait ce que j’étais en réalité, il se serait enfuis à toute jambe emmenant sa femme et la petite Emma. Cette idée me fit sourire. Je me tournais vers le chef Swan que le tableau semblait un peu émouvoir, quoiqu’il était assez dur de lire sur son visage…

-Chef Swan, je peux partir maintenant ?

-oh oui Jasper, allez y, je ne voudrais pas vous retenir.

Je lui souris et quittais le commissariat, puis la ville pour me mettre à courir tout aussi vite qu’à l’allée en espérant que Rosalie n’avait pas détruit la maison sous le coup de la colère. Arrivé devant la maison, à l’odeur, je constatais que le loup était encore là… Il comptait emménager ou quoi ? J’entrais dans la maison en espérant ne pas me faire égorger par une Rosy en furie. Tout le monde était en bas… J’arrivais au moment où Emmett demandais aux filles si tout allait bien. Rosalie lui répondit qu’elle n’allait pas bien et sauta sur Jake, n’hésitant même pas à casser la table d’Esmée qui était très ancienne… elle aimait tellement cette table. Je me doutais que la pire correction serait pour moi, mais en même temps, je n’aurais aucun mal à me débarrasser d’elle et de la calmer avec quelques sortilèges et quelques bonnes paroles. Je me mis à courir pour m’interposer entre ma sœur et le loup. Rosalie avait assez souffert comme ça. Je lui arrachais le pied de la table des mains et l’envoyais à Emmett avant de relever Jacob par le col de son tee-shirt au point qu’il ne touchait plus le sol tandis que je marchais. Il était vraiment temps qu’il s’en aille. Je retroussais mes lèvres sur mes belles dents blanches et luisantes avant de lui intimer l’ordre de partir.

-Il est tard Jacob, je suis sur que tu as des milliers de choses à faire.

Je le lâchais sur le pas de la porte, ça sentais assez mauvais comme ça dans la maison avec tout le temps qu’il y était resté, pas besoin de plus. Je fermais la porte, nous étions en famille désormais, à moins qu’il ne décide de s’inviter encore… L’endroit ou Rose m’avait mordu me picotait encore, ça ne me ferais qu’une cicatrice en plus… Je retournais dans le salon observant Rosalie en attendant qu’elle me saute dessus.

-Emma à retrouvé ses grands parents qui était très inquiets. Ils ont perdu leur fils unique et leur belle fille ce matin, cette fillette et tout ce qu’il leur reste.

Je bougeais mon poignet en demi cercle, puis me dirigeais vers l’escaliers. J’allais lire un peu, je n’avais aucune envie de voir ma sœur maintenant, son attitude m’avait bien trop déçue. Finalement, je n’apaiserais sa peine que si elle me faisait des excuses. C’était impardonnable qu’elle ait levé les crocs sur moi, en plus d’avoir mit toute la famille en danger. J’étais bien trop en pétard pour lui parler maintenant, il valait mieux qu’elle se fasse oublier.

[HJ : c’était à Emmett de répondre… -_-‘, il faudrait faire un peu attention à l’ordre, en plus, il y a Jake en moins maintenant, alors, on continu comme avant, Rosy, Jazz, Alice, Emmett]

Je commençais à monter les escaliers, pensant aux dernières paroles du loup… il voulait que je raisonne ma sœur sinon il la brûlerait. Je lui ferais payer ses menaces à ce sale clébard… même si il avait raison sur le fond, la forme ne me plaisait pas du tout. Alice vint me rejoindre dans les escaliers en me demandant si ça allait. Je la regardais amoureusement, heureusement qu’elle était là et que Junior n’avait pas assisté à tout ça.

-J’ai un peu mal, mais ça passera.

Je montais toujours quant la voix de Rosalie m’arrêta net… elle venait de m’insulter là non ? Je me retournais en la regardant. Je ne l’aiderais pas pour la simple et bonne raison qu’elle avait mi tout le monde en danger et qu’elle était allé jusqu’à me mordre. Comment avait-elle pu aller jusque là dans sa folie. J’avançais jusqu’à elle en la poussant du bout du doigt.

-Rosalie Hale ! Apres m’avoir agressé physiquement, tu m’insulte… je suis peut être un faux frère, mais ce que j’ai fais, je l’ais fait dans notre intérêt à tous et dans le tien tout particulièrement. Toi, tu es une sœur indigne et tu es égoïste au possible.

Elle pouvait faire ce qu’elle voulait, je ne l’aiderais pas, je n’étais plus d’humeur à aider qui que ce soit. Elle était pire qu’un chien. Au moins, quant on aidait un animal, il ne nous mordait pas lui. Je suis sur que Jake avait la reconnaissance du ventre lui au moins.

-Tu vas faire quoi maintenant ? Me sauter dessus ? me mordre à nouveau ? Alors Emmett, tu vas faire quoi toi, la laisser continuer son délire ? et agresser sa famille ?

Depuis qu’il était arrivé il ne jouait que les potiches… Il n’essayait pas de calmer sa femme, de lui faire entendre raison, ni même d’arrêter d’agresser les gens qui eux, faisaient en sorte de lui éviter des ennuis.

Alice me soutenait, et ça, c’était le principal pour moi. Emmett se décidait enfin à bouger, et d’être de mon côté pour boucler sa femme. Rosalie eu quant même le temps de me sortir quelques tirades qui eurent pour seul effet de me faire lever les yeux au ciel. Une fois que mon frère entraina sa femme dehors, je regardais Alice amoureusement, essayant de ne pas entendre ce qu’ils se disaient, mais ils étaient trop proche, et même feutré, nous entendions leur conversation. Finalement, Rosalie persistait dans sa folie, elle entra à nouveau, claquant la porte derrière elle et me bousculant dans l’escalier. Elle aurait pu me faire tomber, mais je me rattrapais à la rampe en la foudroyant du regard.

Elle pouvait toujours bouder, hurler, me mordre, ou autre, je la laisserais toute seule tant qu’elle ne m’aurait pas fait des excuses. Mon don ne servait pas à faire taire les tarés qui me mordaient. Elle n’avait aucun remords de m’avoir mordu, et ça, ça me faisait plus mal que le reste. Je pris la décision de retrouver Alice dans notre chambre, heureusement qu’elle était là. Elle était assise sur le lit et semblait en proie à la trsitesse, voir la mélancolie.

-J’ai envie de rester avec toi, seul, j’en ais marre de toute cette agitation.

Il était temps que ça s’arrête, j’en avais plein le dos de cette peste. Alice semblait mal, je posais une main apaisant sur son épaule, avant de m'assoir près d'elle et d'enserrer sa taille entre mes bras.

-Tu n'as pas l'air bien ma puce... raconte moi tout.

Je ne m’occupais plus d’Emmett et Rosalie, ils avaient leurs problèmes, je ne m’en mêlerais pas, préférant m’occuper de ma chérie, elle, elle avait besoin de moi, et comme je l’aimais plus que moi, c’est d’elle que je me souciais avant qui que ce soit. Alice culpabilisait… mais pourquoi ? elle n’était pour rien dans toute cette histoire, personne n’y était pour rien, on s’étais tous voilé la face, face au cas de Rosalie… Je resserrais encore un peu mon emprise autour de ses hanches, la rapprochant de moi au maximum.

-Pas du quoi ma chérie. Tu n’es pour rien dans les pulsions de Rosalie…

Je commençais à comprendre, elle culpabilisait à cause de Junior ? Quel drôle d’idée… elle n’était pour rien dans la transformation de ce gamin, il était assez grand pour se maîtriser si on lui apprenait comment faire, ce n’était pas du tout le cas de la petite Emma qui était humaine, et trop petite pour avoir une maîtrise de soit, donc, elle serait incontrôlable.

-Oh non Alice, tu fais erreur… Tu n’as rien fait de mal en ramenant Junior chez nous. Il se maîtrise à peut près, il a lui-même conscience qu’il ne faut pas transformer des humains, parce que je l’ais entendu faire la morale à Rose. C’est un bon p’tit gars, on as pas commencé sur de bonnes bases lui et moi, mais tu me connais, je commence toujours par analyser pour ensuite arrêter mon choix. Il ne nous mettra pas en danger, j’en suis presque sur, mais le temps nous le dira.

Je posais mon menton dans le creux de son épaule en relâchant mon souffle inutile sur ses cheveux courts. Rosalie mit de la musique dans la chambre voisine, Emmett semblait partit, du moins, je n’entendais plus sa voix.

-C’est Rosalie qui a tout faux, Junior peut servir de fils à tout le monde, elle peut s’en occuper autant que nous… Autant qu’Esmée… je pense que vous pourriez toutes le considérer comme votre enfant.

Après tout, les enfants immortels se faisaient assez rare… c’était pas évident d’en trouver un pour chaque femme de cette famille… il fallait limiter les dégâts.

Rosalie avait toujours eu des envies d'enfants... Il n'avait pas fallu à notre sœur plus de raison que de péter un plombs, la pauvre, je l'entendais bouger dans sa chambre puis d'un coup plus rien, soit elle s'était allongé pour méditer sur les bêtises qu'elle avait fait et prendre enfin conscience du danger qu'elle avait fait courir à notre famille, soit elle était sortit. Dans tous les cas, j'espérais que la raison lui reviendrait vite.

-Rose n'a pas besoin de nous pour avoir des idées nous mettant toujours tous en danger. Elle ne pense qu'à elle, c'est son principal défaut.

Pour ce qui était de Junior, on verrait bien avec le temps. Mais je me doutais qu'Alice avait raison, C'était dommage qu'elle ne puisse pas le considérer comme un fils. Après tout, c'était déjà assez dangereux d'avoir un enfant immortel parmi nous, en avoir deux, c'était de la folie.

-Tu as surement raison, pourtant, ça serait idéale.

Elle se sentait fautive, la pauvre, mais finalement, elle admettait qu'elle n'y était pour rien. Je faufilais ma bouche jusqu'à sa nuque pour l'embrasser. Oui j'avais raison pour ça, elle n'y était absolument pour rien, ça, c'était certain. Quant elle parla de ma main, je retirais mon visage de son cou pour la regarder. On voyait bien la trace des dents de Rosalie, ça ne serait qu'une cicatrice de plus...

-Moui... ça picote, mais ça va passer, encore une cicatrice de plus.

Je pouffais de rire, me préparant à la bétise que j'allais sortir.

-Tu m'aime quant même, même avec une balafre de plus?

C’est vrai que de partager un gamin, c’était pas le top, mais en même temps, nous étions pas bien placés pour avoir des enfants, nous étions au lycée et Junior passait le plus clair de son temps avec Esmée, je me disais qu’il allait finir par la considérer elle comme sa mère, bien que ça soit Alice qui l’ait ramené.

-C’est sur… en même temps, je pense pas qu’à l’âge qu’on semble avoir, on puisse avoir des enfants vraiment à nous… les gens se poseraient des questions… tu te rends compte pour Junior qui parait avoir 10 ans… si on disait qu’il était notre fils, il faudrait que nous l’ayons conçu a 6 ans… il nous faudrait des bébés… sauf que c’est strictement interdit. Déjà que pour Junior c’est limite.

Je m’attendais à ce qu’elle me tape gentiment, qu’elle rigole où quelque chose comme ça, mais pas qu’elle entre dans mon jeu. Sa réponse attira un large sourire sur mon visage. Je continuais donc notre nouveau jeu en prenant un air énervé.

-Je le savais que tu m’aimais que pour physique de rêve… Et voila, une cicatrice, et tu me jette…

Bon d’accord, j’en avais un peu partout des cicatrices… Mais bon, c’était le jeu. J’avais pris un air faussement indigné.