mais j'ai faim heuuuu! [Alice]

Depuis que j’étais à Forks, j’avais trainé dans les rues jusqu’à ce que quelqu’un me remarque et avertisse le chef de la police locale et qu’ils viennent à ma rencontre, me demandant qui j’étais, où étaient mes parents, ce que je faisais là… Ils s’étaient étonnés de mes yeux bordeaux, mais après tout, on ne choisissait pas la couleur de nos yeux, ils n’avaient donc rien dit et m’avaient conduit dans une famille d’accueil en attendant qu’ils retrouvent quelqu’un de ma famille où que j’éprouve le besoin de parler et d’en dire plus sur mes origines. J’avais fini par leur dire que je m’étais échappé d’un orphelinat et ils ne m’avaient pas posé plus de questions. Le dernier que j’avais fréquenté, je l’avais brulé pour couvrir mes meurtres.

Je marchais donc dans la rue sous le regard des curieux qui se demandaient qui était ce trop jeune garçon tout seul. Ça me faisait sourire intérieurement. Forks était une bonne ville pour moi, il y pleuvait beaucoup et le soleil s’y faisait rare, une vie presque normale. Mon rêve pourrait très bien se réaliser ici, mener une vie normale, sauf que je ne vieillirais pas. Ça, ça ne changerais jamais. Au bout que quelques mètres, je m’arrêtais devant une vitrine en louchant sur la vitrine d’un boucher, ce n’est pas vraiment la viande qui m’intéressait, mais plutôt le sang qui y coulait sur l’établis.

J’allais me mettre a saliver devant cette viande qui n’était pourtant qu’animale quant une dame posa une main sur mon épaule. Plus que la surprise, c’est l’envie de mordre sa jugulaire qui me mit en émoi. J’avais envie de l’entrainer dans une ruelle pour en faire mon repas.

-Tu as faim mon petit ? Tu sais, on parle de toi en ville, il n’y a pas d’orphelinat ici, mais je suis sure que de nombreux couples seraient ravi de t’accueillir en attendant.

Je lui souris d’une façon enfantine, seul ses premiers mots m’intéressaient. Je fis un air de souris piégée dans un coin avant de hocher la tête.

-Oh oui madame, j’ai faim, très faim même.

Elle n’était pas très appétissante, la cinquantaine bien tassé, mais son sang suffirait surement à me faire patienter en attendant de trouver mieux, ce qui ne tarderait surement pas. Elle m’ébouriffa les cheveux en souriant.

-Viens avec moi mon garçon, comment t’appel tu, je vais te payer un chocolat avec des croissants.

Je la suivais en posant mes grands yeux à la couleur si particulière qui faisait ma nature sur sa nuque. Elle m’entraina vers chez elle tandis que je lui donnais mon prénom en me comportant comme n’importe quel enfant. Elle me fit entrer en fermant la porte derrière elle et m’invitais à m’assoir. En me dirigeant vers une chaise, je tombais au sol en prenant mon genou dans ma main comme si j’étais blessé. Elle se pencha vers moi et j’entourais mes bras autour de sa nuque si alléchante. Elle me remit sur pied tandis qu’avec ma force, je l’empêchais de se redresser et de la mordre à pleine dent, comme une pomme. Elle couina, mais se détendit malgré elle avant de s’effondrer. Elle mourut sans qu’une seule goute de son sang si précieux ne tâche le tapis.

-merci madame, j’ai moins faim.

Je sortais de là, puis me mis à marcher dans la rue avant de m’assoir dans un renfoncement de porte. Je regardais les gens passer sans que eux me vois, ils étaient bien trop occupés pour s’apercevoir de ma présence.

J’étais complètement absorbé dans ma contemplation des éventuels plats de résistance pour remarquer qu’on me regardait. Il y avait bien trop de sang humain tout autour de moi pour ne pas capter mon attention toute entière. Je les regardais dans l’hombre, comme si le premier qui voudrait rentrer dans cet hall d’immeuble constituerait ma nouvelle victime. Au bout de quelques minutes quant même, je tournais la tête vers la personne qui avançait vers moi. Je me relevais pour la regarder. C’était une adulte, une comme moi, je le reconnus à son odeur, mais ses yeux avaient une couleur étrange. Même si j’avais près de 300 ans, j’avais gardé les reflexes d’un gamin de 10 ans. Je la dévisageais, déçue qu’elle ne soit pas humaine. Je la défiais du regard, m’attendant à ce qu’elle me saute dessus comme les autres vampires italiens. Je répondais pas à son salut, faisant la moue comme si je boudais en enfonçant les mains dans mes poches de jean.

-Oui, je suis seul, tes futé toi…

Elle avait l’air toute gênée devant moi… elle avait peur des enfants ou quoi ? c’était plutôt marrent, elle était assez petite quant même pour une adulte. Même si j’étais un gamin de 10 ans, je savais plein de chose. J’avais vu des vampires comme elle de loin, par ce que je me liais pas facilement et par ce que les autres avaient peur de moi.

-Ta pas peur ?

Mes yeux brillaient dans le noir, comme deux rubis curieux. D’habitude, je parlais qu’à mes victimes.

Que je sois jeune ou pas, j’étais un enfant, et je ne me sentais ni vieux, ni effrayé ni autre chose. Je vivais sans contrainte faisant ce que je voulais. Elle n’avais pas peur de moi, ce qui me laissa un peu perplexe. Je savais que j’étais un enfant immortel et que certains essayaient de me détruire, mais elle, elle avait pas l’air méchante. Elle me demandait de la suivre, je me mordais la lèvre inférieur un instant. Elle avait peur que des humains découvrent son secret ? pourquoi ? on s’en fichais des humains. La dame marchait à reculons elle avait peur que je lui saute dessus où quoi ? elle me prenait pour un chat à apprivoiser ?

Je la suivais, les mains toujours dans les poches, dans la ruelle sombre. Pour ne pas se faire remarquer, y’avais mieux que d’aller dans une ruelle sombre, mais bon, elle était marrante cette fille. Je la suivais, mais en restant sur mes gardes, m’attendant à ce qu’elle tente quelque chose contre moi à tout moment.

-T’as peur des humains ?

Sinon, pourquoi voulait-elle se cacher pour discuter ? Je faisais confiance à personne, et surtout pas à mes semblables, je m’arrêtais donc à plusieurs mètres d’elle en la regardant et détaillant le moindre de ses gestes. J’avais beau avoir 300 ans, j’avais la mentalité d’un enfant de 10 ans, pour moi, le temps s’était arrêté et depuis, c’est comme si je vivais tout le temps la même année. Je n’apprenais rien, j’étais jamais allée à l’école. Je savais ni lire ni écrire, même si je me souvenais de ce qui se passait la veille, ça me donnait l’impression d’être loin.

-Pourquoi tu te cache madame ?

J’avais remarqué l’étrange couleur de ses yeux. Je pensais qu’elle portait des verres de contact, comme certain que j’avais vu de loin. Moi, on devait penser que j’étais albinos, comme j’étais blond, ça passait tout seul, après un petit mouvement de recul, les gens étaient encore plus gentil avec moi. En plus de ma beauté fracassante qui les attirais à moi comme des mouches sur un pot de miel, ce qu’ils prenaient pour une infirmité les faisait être encore plus gentils.

-Les humains ils sont gentils ? Ils sont aussi bête que les moutons qu’ils mangent.

Pour moi, ils étaient exactement ça… de la nourriture rien de plus. Je n’étais pas du tout ému par eux. Les humains étaient-ils ému devant un steak ? Elle parla des Volturi, et comme je connaissais pas ce nom et qu’elle les associait à la mort, j’étais curieux.

-C’est qui les Volturi ?

Mes yeux brillaient de curiosité, par contre, quant elle me demanda mon nom, je me rembrunis, faisant la moue. Je la connaissais pas après tout, elle pouvait toujours me dire son nom, ça changeait rien. Je m’entêtais donc dans mon silence en me balançant d’une jambe sur l’autre comme un enfant qu’on oblige à rester trop longtemps au même endroit.

-mmm…

Alice Cullen... elle avait un nom de famille elle... moi j'utilisais Smith par ce que c'était le nom de famille le plus commun des état uni

Elle mangeait des moutons ? elle était folle cette Alice Cullen… comment on pouvait manger des moutons ça devait avoir un goût de cendre… enfin, c’est ce que j’avais entendu dire pasque je cédais tout le temps à mes pulsions et n’essayais pas de manger autre chose que ce qui e plaisait.

-Toi aussi t’es bête.

C’était pas dit méchamment, c’était juste une constatation d’enfant face à quelque chose qu’il ne pouvait concevoir. Je fronçais les sourcils, elle se moquait de moi ou quoi ? si je lui avais posé la question, c’était pas pour le fun.

-Des vampires comme des rois ? y’a des lois ?

Elle me regarda bizarrement, je pris un air fier en bombant le torse, comme si j’étais imbue de moi-même, tout content de leur avoir échappé.

-Tu parles surement des deux types qui essayent de m’attraper. A chaque fois ils me retrouvent. Mais pourquoi je peux pas vivre ?

Je comprenais pas pourquoi je devais mourir, je haussais les épaules. En plus elle s’intéressait à mon histoire, j’en parlais jamais et en lui offrant un sourire de carnassier je lui dit simplement comme si c’était évident.

-J’ai pas de nom et j’ai pas d’histoire !

Je lui tirais la langue en rigolant. Je lui dirais pas ce que j’avais pas dit aux autres. Je reculais en la lâchant pas du regard avant de me mettre à courir pour sortir de la ruelle, courir à la vitesse vampire, tellement vite que personne ne me voyait, ils pouvaient seulement entendre un rire très clair qui sonnait un peu comme un sifflement du vent dans un tube en fer. A la sortie de la ville dans la forêt, je m’arrêtais de courir, m’attendant à ce qu’elle soit sur mes talons.

Des innocents… elle considérait les humains comme des innocents… et les animaux, ils étaient coupables de quoi ? ils étaient pas gentils ? ils méritaient plus la mort que les humains ? Je regardais autour de moi en attendant qu’elle me rejoigne. Elle s’arrêta devant moi en me demandant si j’étais fou.

-hihihi, pourquoi ? Je crois pas que je sois fou.

Elle soupira en me demandant si je voulais venir avec elle… mais pour aller où ? Elle pensait que ma curiosité sur les prétendus rois dont elle m’avait parlé allait me faire la suivre docilement ? Elle avait raison, j’étais d’une curiosité maladive, j’avais du manquer d’histoire avant de me coucher étant petit, ah mais non, rien n’était perdu, j’étais encore petite. Hihihi.

-Et on irait où Alice ? Parce que moi j’ai pas de maison, je suis à l’orphelinat.

Je pris un air de conspirateur, continuant mon jeu de tout à l’heur.

-Comme j’ai pas de nom et pas d’histoire, ils m’ont mi là bas, mais je vais pas y rester longtemps.

Je me rapprochais d’elle, elle était jolie, elle ressemblait à une poupée de porcelaine. Même si je restais sur mes gardes, j’avais pas vraiment peur. C’était juste une méfiance, elle pouvait très bien faire partie de ces gens qui me chassaient et que tout ça soit un piège.

Pas courir en publique ? ça faisait partit des lois, il y avait interdiction de courir en ville ? ils avaient des lois bizarre dans les coin. Je haussais les épaules. Elle voulait qu’on aille chez elle. Elle vivait dans ce trou pommé ? la pauvre…

-Tu vie ici ? t’as pas de chance. Ça c’est sur.

Elle voulait carrément me garder avec elle ? ça paraitrait surement très bizarre, elle était toute jeune du moins en apparence. 16, peut être 17 ans… on la laisserait pas m’adopter. Un enfant adopté par un adolescent… Il y avait encore plus curieux. Elle avait une famille, ils arrivaient à rester les uns avec les autres sans se battre ? C’était la première fois que j’entendais un vampire parler de famille.

-Tu veux me présenter à ta famille ? ils sont gentils ?

J’hésitais à bouger… y aller, pas y aller, voir d’autres vampires me faisait un peu peur. Et si c’était un piège ? boh, j’avais réussi à m’en sortir jusqu’à présent, si ils essayaient de m’attraper, je m’échapperais, comme d’habitude.

-Oui, je te suis.

HJ : OK