Edward à Bella <3

Bella,

Peut être que jamais tu ne trouvera cette lettre, mais c'est du moins ainsi que je l'ai écrite, pour le moment je suis trop perdu pour oser te la donner en main propre... alors j'ai joué au lâche et l'ai laissé dans ta chambre. Je suis désolé.

Toute cette soirée, j’ai empêcher mes larmes de couler... si je puis dire mes larmes, inexistante, que j'ai sentit dans mes yeux tant ce que je ressens est douloureux. Je vais sûrement te décevoir après t’avoir rendu si triste, crois moi j'ai honte. Les mots ne me viennent pas facilement, j’ai peur qu’il te blessent, je ne sais lesquels choisir, je voudrais qu’ils puissant apaiser ton cœur.

D'abords, je ne souhaite pas te mentir plus longtemps. A quoi bon... Je m'appelle Edward Anthony Masen, je suis né le 20 Juin 1901 à Chicago. Ma mère se prénommait Elizabeth, et mon père était avocat. En 1918, alors que la grippe espagnole sévit, et que je suis sur le point de mourir, ma mère fait promettre à Carlisle de me sauver juste avant de s'éteindre, ce qu'il fit... en me transformant en vampire.
Jacob t'as bien dit la vérité. Je sais que je n'avais pas le droit de t'avouer cela et c'est pour ça que je te demande, après avoir lu cette lettre, de la brûler. Mon but premier à toujours était de protéger ma famille... et de te protéger toi.

J'ai essayé de resté proche de toi sans te mettre en danger. Malheureusement, et je devais m'y attendre, tu a découvert des choses et... je suis tombé amoureux, éperdument amoureux. Mais par pitié crois moi, je ne t'ai jamais mentis sur mes sentiments, jamais tromper ni duper. Je t’ai toujours tout dit et à présent, dans cette lettre, je t’offre toute ma sincérité.
Ce n’est pas de ta faute, tu n’as rien fait, excepté tout ce qu’il fallait pour que je t’aime chaque jours un peu plus. C’est exactement ce qui se passait, jusqu'à que je m'aperçoive que ce n'est pas que mes fréquentations qui te mettent en danger... mais tout simplement moi. Moi, vampire de prêt d'un siècle. Mon cœur c’est alors envoler. Je ne sais pas ou il est partit... enfaite si, je sais où je les laissais. Mon cœur est resté avec toi et toi à l'intérieur, mais tu est dans ma peau, dans mes veines, c’est la raison pour laquelle malgré tout je ne t’oublis pas et je ne t'oublierais jamais.

J’ai imaginer des milliers de scénarios qui auraient pu entraîner une vie ensemble. J'ai fait beaucoup pour éviter celui là... mais il est inévitable. Tout ces mots m’obsèdent, ils me nouent la gorge, me donnent mal au ventre. Je me fou de souffrir mais te savoir souffrante... ça c'est autre chose.
Ô combien je m'en veux d'avoir du apparaitre et disparaitre aussi rapidement dans ta vie. J'aurais voulu effacer tout ça, ne serais ce pour te voir encore heureuse. Tu peut me haïr, me détester, ne plus vouloir entendre parler de moi. Je vais même te le demander, ce que je te fais est impardonnable.
Si je te le dit aujourd’hui, c’est parce que je pense qu’il vaut mieux que tu le sache maintenant, plutôt qu’attendre qu'un drame arrive. Je pense aussi que si nous sommes fait pour rester ensemble, le destin nous remettra sur le même chemin.

Je ne crois pas nécessaire de continuer, les mots ne pardonneront pas ce que je te fais. Moi, je ne me le pardonnerais pas.
Sache que je n’oublierai jamais tout ce que tu as fait pour moi. D'après toi, tu n'as pas fait grand chose et pourtant... Personne n’avais réussi a me faire vivre ainsi, à me faire sourire, rêver. Peut être était-ce ça, la raison pour laquelle tu a été mis sur mon chemin houleux, pour le rendre glorieux. Tu as réussi, tu m’as rendu heureux, je ne t’en ai jamais assez remercier, et je ne le ferait jamais assez.
Tu seras toujours pour moi ma raison de vivre et moi, je serais toujours là pour toi, quelque part. Ne me cherche pas.

Maintenant il est tant que je te dise au revoir, non pas adieu, avec une larme dans la gorge qui dit je m’excuse.


A toi que j’aimais tant, et je crois que finalement je ne cesserai jamais d’aimer..

Edward