Comme on se retrouve [Malika]

Cela faisait des jours et des jours que j'avais agresser Malika, la pauvre ca n'avait pas du être facile pour elle de supporter ce que je lui avais fait subir mais étant d'une nature un peu trop cruelle ça ne me déranger pas le moins du monde. En tout cette fille me manquait même si je n'osai l'avouer. Un soir de pleine lune je m'étais transformé en lycan laissant toute ma nature bestiale prendre le dessus. J'avais tuer au moins deux humains que j'avais rencontré sur ma route, ils avaient été délicieux. J'étais parti dans la forêt et avait hurlé à la mort juste pour le plaisir d'emmettre un hurlement qui ferait peur à tout le monde. Après tout je n'avais aucune conscience de ce que je faisais et quand j'avais conscience je m'en fichai royalement. Je courai dans la forêt comme un être libre.

C'est quand je sentis une odeur de lycan qui me semblait familière qui me fit m'arreter. J'attendais quelques minute puis me tourna vers le bruit de pas qui s'approchait de plus en plus, j'étais content on allait pouvoir jouer tous les deux. Je remuai la queu. En tant que loup garou on pouvait s'amuser de bien des manières ce qui était amusant, surtout que le côté animal était bien présent.

Je venais de mordre la sœur de Jacob sans le savoir, je ne pensais pas qu’elle aurait survécue, et en même temps, je m’en fichais, je courrais pour rejoindre le hurlement qui m’avait fait lâcher ma proie. Je ne tardais pas à le rejoindre. Au bout de quelques secondes de galopade à tout rompre, je m’arrêtais à quelques mètres d’un énorme loup noir. C’était un mal, il était plus grand que moi, un pauvre modificateur se serait pris une belle volé face à une bête pareil. J’avançais à tâtons pour faire le moins de bruit possible et lui sautais sur le dos, le faisant tomber au sol en lui mordillant l’oreille. Je n’étais pas en train d’essayer de me battre, mais c’était ma façon de lui montrer que j’étais contente de le voir. Pas lui en particulier, le fait de croiser un loup lors de ma transformation. J’atterris sur mes pattes pour lui faire face, je croisais son regard et grognais en comprenant qui c’était. J’aurais plutôt espéré que ça soit Wolf où Ace… au lieu de ça, c’était Nick…

-Toi ! Tu n’es pas mort ?

Ça pouvait s’arranger ça. Je grognais de plus belle, hérissant le poil de mon dos et plaquant mes oreilles en arrière. J’allais lui faire passer l’envie de recommencer ça avec qui que ce soit.

-Je peux remédier à cette erreur !

Je ne pensais pas à la vengeance, mais sous cette forme, les paroles d'Ace étaient bien présente dans mon esprit. J'allais lui arracher les yeux.

Il s’étonnait que je sois en colère ? Il m’avait violé tout de même, il me montra les crocs à son tour mais dans son œil, je ne retrouvais pas la lueur malsaine que je lui avais connue les deux autres fois. Il ne pensait pas que je pouvais le tuer ? mais il ne serrait pas le premier… j’étais capable de mettre la pâtée à n’importe quel mâle.

-Riras bien qui rira le dernier.

Il me disait de me calmer, mais il était complètement barjo ! je grognais de plus belle avant de redresser une oreille quant il me poussa du bout de la patte. Non mais c’était quoi ce regard qu’il avait ? il comptait me draguer après m’avoir violée ? mais il était complètement taré ! je reculais autant qu’il avançait. D’un coup, je n’avais qu’une envie c’était partir loin de lui.

-Que je me calme ? Mais tu es fou ?

J’avais une vois qui partait dans les aigues parce que j’étais stressée. En même temps j’avais de quoi non ? en plus, il voulait jouer ? Jouer à quoi ? à viole moi encore ? Je n’en avais aucune envie, c’était un barbare, je ne pouvais pas rester une minute de plus avec lui. Je claquais ma mâchoire avant de murmurer.

-Je me tire.

Je lui tournais le dos et commençais à partir.

Pour lui, le fait de m’avoir violé c’était une bagatelle ? ben tien, c’était vraiment un mec dans toute sa splendeur, comme les enfants et les vieux les mecs ne savaient parler que deux et ne s’intéressaient qu’à leur petit plaisir. Je n’allais plus me laisser faire maintenant, la dernière fois, j’avais été ébranlé, mais il y avait de quoi non ? alors que là, sous cette forme, je ne ferais pas de cartier. J’avais assez d’expérience pour le mettre sur le carreau.

-je sais ce que je dis !

J’avais un caractère de chien, c’était le cas de le dire, et si lui voulait me chercher, il avait trouvé quelqu’un à qui parler. C’est pas par ce qu’il m’avait violé qu’il pouvait se croire au dessus des lois, de ma vengeance et surtout, se croire tout permis. C’était impossible. Il avançait vers moi tandis que je reculais, il disait qu’il était surement fou… ça c’était sur, et il était aussi psychopathe. Pas besoin d’être une lumière pour le voir.

-C’est même sur.

Tandis que je commençais à partir, il se plaça devant moi avant de me plaquer au sol. Il voulait jouer ? C’était une blague ? j’ouvrais grand la mâchoire pour lui croquer la patte et me relever pour lui faire face.

-Tu crois que j’ai envie de jouer avec un taré qui viole les femmes ? Tu ne mérite rien d’autre que mourir. Et dire que les Volturi ont tué tant de nos semblables qui méritaient de vivre et que toi, ils t’ont épargné. Ils sont comme toi, des monstres incapable d’autre chose qu’engendrer de la souffrance. Je te plains ! tu dois être bien seul dans ta vie si longue !

Non mais il était complètement cinglé ce type, il aimait bien mon caractère ? mais j’allais lui arracher les poils un par un avec une pince à épiler moi à cet odieux personnage. Il se léchouillait la patte, je l’avais pas mordu fort, juste pincé un peu pour qu’il me lâche.

-Tu n’as jamais croisé les Volturi ? vraiment dommage, ça aurait été si simple.

Il avait été blessé par mes paroles, plus que par mes dents. Je le regardais détourner le regard, puis me grogner dessus. Je baissais les oreilles en le regardant méchamment.

-Ta longue vie ne regarde que toi en effet, et surtout, elle n’intéresse que toi vu que tu n’as visiblement personne avec qui la partager.

Il pouvait toujours grogner, je m’en fichais non mais. Il ne m’empêcherait pas de lui dire ce que je pensais de lui vu qu’il ne voulait pas que je parte.

-Tu es tellement égoïste, tu veux que je reste avec toi juste pour ton bon plaisir, mais t’arrive t’il de prendre en compte les envies des gens qui t’entourent ? Tu devais être un humain tellement odieux, à moins que tu sois née comme ça ? dans tous les cas, je te plaints.

Le pauvre type, il était pitoyable et méchant comme un tourmenteur du moyen âge. Un salopard qui ne pensait qu’à lui…

Il avait beau dire ce qu’il voulait, je sentais que ce que je lui disais l’affectait au moins un peu. Un être aussi méchant que lui devait être bien seul, pas d’amis, plus de famille, seul comme un chien, c’était le cas de le dire. Je lui grognais toujours après. Moi aussi j’avais vécue des choses dures dans ma vie, c’est pas pour autant que j’étais devenue un être dépourvu de scrupules et totalement tourné vers soi même. Au contraire, les épreuves m’avaient permis d’apprendre que nous étions toujours bien épaulés par nos proches en cas de coup durs.

-Tant mieux, je peux partir du coup non ?

J’eu ma réponse quant il se précipita sur moi pour m’attraper par le flanc et me secouer en tout sens, j’avais l’impression d’être un hamster entre ses crocs. Il me lâcha finalement tandis que j’allais m’écraser contre un arbre qui se brisa net sous le coup. Je me relevais en tanguant un peu, me secouant pour me remettre les idées en places. Je saignais, mais ce n’était pas très grave, je m’en remettrais.

-La violence, la violence, tu ne connais que ça !

Comment pouvait-il être aussi monstrueux. Je le regardais avec dédain, puisqu’il ne connaissait que ça.

-Tu es née comme ça où il t’es arrivé quelque chose d’horrible ! en tous les cas, tu es une pourriture.

J’avais raison, je l’avais perturbé, la preuve, il me disait de partir, c’est ce que j’allais faire, je fis demi tour, puis quelques pas, puis finalement, je me stoppais pour le regarder. Je ne pensais pas vraiment qu’il avait un cœur, il devait l’avoir perdu il y a bien longtemps. Il commençait à partir lui aussi, mais tourna la tête vers moi pour me dire que si je pensais qu’il était une pourriture, je devrais partir. Je pensais vraiment qu’il était une ordure, après tout, il m’avait violé, ça suffisait à mettre les choses aux points. Pourtant, le ton qu’il avait employé me faisait douter, il était tellement malheureux. Je réfléchis un instant, que devais-je faire ? son histoire ne m’intéressait pas vraiment, pourtant, quelque chose me disait de rester. Comment aurais-je tourné moi-même si je n’avais pas eu l’amour de mes proches ? mes semblables avaient su me redonner le moral à chaque épreuves de ma longue vie. Peut être n’avait-il pas eu la même chance… ça devait-être ça, mais devais-je, moi, une de ses victimes jouer l’oreille attentive dont il avait besoin, avais-je ce courage ? Il avait l’air de se refermer sur lui-même, comme une huitre. J’avançais sans bruit jusqu’à lui et m’assit à côté, à un mètre, regardant au loin comme si je profitais de la vie. Pourtant, tous mes sens étaient en alerte au cas où il décide de me sauter dessus.

-Je n’ai nulle part où aller pour l’instant. On verra au lever du soleil.

Il était peut être trop pourri pour qu’on reste avec lui et trop sans cœur pour apprécier les efforts que l’on faisait pour lui, mais moi j’avais un cœur, et je n’aimais pas voir les gens souffrir. Je n’étais pas médecin pour rien… J’étais donc à côté de lui quant son ton se fit un peu dur. Je ne tournais même pas la tête vers lui pour continuer à fixer l’horizon.

-Cette forêt est à tout le monde il me semble. Si je veux rester là, j’y reste.

Mon ton était plus neutre qu’autre chose, j’avais vu la légère lueur dans ses yeux et compris ce que c’était. De la souffrance, tout simplement. Peut être qu’à force de la répandre, il commençait à la ressentir lui aussi. Je m’allongeais, mais pas sur le ventre comme lui, plutôt sur le flanc droit pour ne pas exposer ma blessure au sol et à la terre. Je tournais la tête pour lécher ma blessure qui ne saignait plus et qui ne tarderait pas à cicatriser. Il se mit à soupirer tandis que je couinais un peu à chaque lampé sur ma blessure, je n’aimais pas avoir mal. En même temps, je ne connaissais pas grand monde qui appréciait le fait d’avoir mal.

-Qu’es que tu as ? tu es fatigué de faire souffrir les gens que tu croise ?

Bon, d’accord, il n’avait pas l’air bien et j’enfonçais le clou pour amorcer la conversation, en même temps je ne savais pas quoi lui dire. Si il voulait m’ouvrir son cœur, c’était le moment, qu’il en profite.

Je m'en fichais des efforts qu'on pouvait faire pour moi, j'aimais resté seul, je préférai rester seul. Je savais que je n'étais qu'un gros méchant parmi tous les autres humains mais à quoi bon être gentil alors qu'on arrivait à rien ? Je posai mon regard sur elle quand elle dit que la foret était à tout le monde, n'importe quoi.

Peut être mais pas la peine que tu restes avec moi, vas t-en.

Elle me soulait, franchement je ne pouvais même pas être tranquille dans mon coin. Je ne la comprenais pas, elle aurait pourtant du être contente que je lui dise de partir parce que ça aurait pu être plus pire que ça. Je la regardai se lecher sa blessure, je n'éprouvais aucun remord de ce que je lui avais fait. Après tout je m'en foutais. Je recommençai à regardé devant moi quand elle couina, elle avait mal ? Tant mieux. A sa question je restais silencieux quelques minutes.

Non, je m'en fiche de croisé des gens que je fais souffrir. C'est toujours un plaisir... je repensai juste à quelqu'un que j'ai connu il y a très longtemps.

Voila que je lui parlais de ça,ca m'avait échapé mais bon j'avais une très grande envie d'en parlé, j'avais toujours tout gardé pour moi depuis des années.

Il n’arrivait à rien quant il était gentil ? pourtant, la gentillesse étaient certainement mieux valorisé aux yeux des gens qu’un grosse dose de méchanceté. Alors que j’étais tranquillement installée, il me dit que je n’étais pas obligée de rester là, ça c’est sur, comme si je ne le savais pas, pourtant, je resterais là, que ça lui plaise où pas.

-Non, si tu veux être seul, t’as qu’as partir.

C’est les plus gêné qui s’en vont non mais. Comme si je devais éprouver une quelconque joie qu’un homme me congédie. Il vivait vraiment pas dans un monde où homme et femme étaient égaux, il devait avoir grandi à une époque où les serviteurs lui exhaussaient ses quatre volontés et où les femmes étaient soumise. Il n’avait pas évolué en même temps que l’histoire lui, il était resté dans le passé. On ne me disait pas de partir à moi. Je faisais ce que je voulais quant je le voulais. Je n’avais d’ordre à recevoir de personnes. Je ne me doutais pas qu’il était content que je souffre de la blessure qu’il m’avait infligée. Non mais quel être dénoué de tout scrupules vraiment… c’était exagéré arrivé à ce niveau là. J’avais bien compris qu’il aimait bien que les gens souffrent autour de lui, mais la question était, pourquoi ? Il avait connu quelqu’un il y à très longtemps… l’avait-il tué cette personne ? où fait souffrir comme il le faisait aujourd’hui ? où alors était-ce en son nom qu’il torturait les gens qui l’approchaient maintenant ? Avait-il croisé Jack l’éventreur ?

-Cette personne était-elle une de tes victimes ? où alors fais-tu ça dans le seul but de lui plaire ? Genre, je fais du mal aux autres pour te faire plaisir, où faire comme toi ? Elle serait fière de toi cette personne ?

Je ne savais pas si la personne était une femme où un homme, mais dans tous les cas, elle tenait une place dans son cœur, peut être la seule place disponible d’ailleurs, il avait un cœur si petit… Je continuais à me lécher les contours de la plaie tandis qu'elle se refermait, couinant de temps en temps.

La plus belle femme qu’on ait jamais vu en ce bas monde, c’était moi xD non mais. Bref, il pouvait toujours dire ce qu’il voulait je ne bougeais pas, et je ne bougerais pas d’un pouce. J’arrêtais de me lécher pour le regarder, ignorant sa première phrase, je m’attardais à son histoire. Il avait connu une fille au cœur tendre et très belle qui n’aurait pas cautionné le mal qu’il faisait.

-Et tu aimais cette fille… pourquoi fais tu ça alors ?

Il m’intriguait vraiment, en plus de ça, il avait les yeux humide, quel tableau émouvant. Je le regardais du coin de l’œil avant de le regarder franchement. Moi aussi j’avais perdu successivement, ma famille, tous les hommes que j’avais aimé plus où moins fort, puis mes amis, mais je n’étais pas devenue aussi méchante, au contraire, j’avais de plus en plus envie de trouver mes semblables, de me faire de nouveaux amis, de créer ma propre famille. Mais j’avais beau avoir eu de nombreux amants, je n’arrivais pas à avoir d’enfant… c’était vraiment une plaie. Je me levais doucement, boitillant un peu pour me rapprocher de lui et me recoucher à quelques centimètres de lui.

-Moi je pense que tu te cache derrière ta méchanceté pour ne pas t’attacher aux gens que tu croise. C’est dommage. Depuis combien de temps n’as-tu pas ressentit autre chose que de la haine et de l’autosatisfaction ? Enfin je dis ça je dit rien, moi, ça ne changera pas ma vie…

J’avais un peu peur qu’il me morde, mais je devais être un peu maso, je le regardais avec une pointe de crainte, puisque c’est ce que je ressentais sur le moment, mais ça ne dura qu’un instant.

-J’ai l’impression que ça te plais qu’on te regarde avec de la peur, pourtant, tu étais content au début quant je suis arrivé tantôt… tu comptais tuer le loup qui aurait le malheur de venir ?

Je ne savais pas à quoi ressemblait son ex, mais il était certain que j’étais une de plus belles femmes au monde. Certains me courraient après pour que je devienne mannequin, où l’égérie d’un salon de beauté, où l’ambassadrice d’une marque de parfum où cosmétique, comme si j’avais envie de passer à la TV, c’est pour ça que je m’étais enterré à Forks… pas pour autre chose, mais même là, quant je rentrais dans la chambre d’un patient à l’hôpital, c’était presque à chaque coup le même spitch, érection involontaire, drague lourde et coulante, genre, « on se connais non ? » brrr.

-Et donc, c’est à cause de ton père que tu fais du mal ? c’est à cause de ton père que tu m’as agressé deux fois ?

C’était un peu facile ça non ? tout mettre sur le dos d’un homme mort, c’était trop simple. Il pensait que je jouais les psy… je m’intéressais à lui simplement. Il était mignon tout de même, vu comme ça. Enfin, sous le côté loup. En plus, il avait un petit air triste qui lui allait mieux que son air de barbare prêt à te dépecer avec un couteau de cuisine. J’aimais bien les gens tristes, ils me donnaient envie de les consoler, comme un enfant qui a un gros chagrin, surement l’instinct maternel…

-Non, je m’intéresse… et en plus, c’est gratuit, alors profite au lieu de te plaindre.

Et paf. Non mais. Jamais content celui là. Alors comme ça, il voulait s’amuser, pas tuer… pourquoi m’avait-il sauté dessus alors ? mordu et jeté contre un arbre ? c’était s’amuser ça pour lui ? je regardais ma plaie qui se refermait doucement en reniflant d’incrédulité.

-Tu as une façon bien à toi de t’amuser… où alors tu as quelque chose contre moi en particulier… ?

Et oui, j’étais narcissique, mais en même temps, depuis le temps que je vivais sur cette terre, on me répétait sans cesse que j’étais belle, au début je jouais les modestes, mais maintenant carrément plus. Il pensait peut être avoir le monopole de la tristesse ? non mais il fallait qu’il redescende sur terre le petit bout quant même.

-Ecoute, j’ai plus de 5000 ans, tu crois vraiment que je n’ai pas vécue de choses horribles ? ma famille est morte, mon clan et mes amis ont été exterminés par des vampires, tous les hommes que j’ai aimé sont mort en duel, assassiné par des vampires où de vieillesse, alors le bureau des pleurs…

Personne ne s’était jamais intéressé à lui ? mais peut être qu’il ne leur en avait pas laissé le temps, il les avait attaqué avant où tué.

-Tu leur en as laissé le temps ?

Il semblait de plus en plus triste. Je ne savais pas trop quoi faire. Si j’osais… et si j’osais justement ? D’un coup, sans crier garre, je lui fis une léchouille sur le museau avant de regarder tout droit, l’air de rien. Il était agressif avec tout le monde… le pauvre, il devait vraiment être seul. Ma plaie avait recommencer à saigner et coulait le long de mon pelage brun pour goutter au sol.

-tu devrais pas être si agressif avec les gens...

Je levais les yeux au ciel, comme si je lui avais dit ça pour me faire plaindre, j’étais pas comme lui moi, je lui en avais fais part pour qu’il relativise sa situation personnelle. Si il voulait rester dans sa vie basé sur la violence et l’inexistence des autres, c’était son problème après tout.

-Non, je n’attends rien de toi, je t’ais dit ça pour que tu n’es pas le seul a avoir eu des soucis sans la vie.

Je ne pensais quant même pas qu’il trouvait ça drôle… comment pouvait-on s’amuser des malheurs des autres ? C’est au lieu de leur faire du mal qu’il aurait fallu les connaitre, faire connaissance, pas après, il était complètement déphasé le pauvre garçon. Je préférais ne rien dire, franchement, il disait que c’était son caractère… peut être, mais il pouvait prendre sur lui, changer, avec l’éternité devant nous, tout était possible. Il me demanda alors pourquoi je lui avais fais une léchouille… Je n’en savais rien moi-même alors le lui raconter, ça allait être un peu dur.

-Je n’en sais rien… c’est comme ça.

Il tourna la tête vers ma hanche et s’excusa. Le pensait-il vraiment ? Je n’en savais rien, je le dévisageais un peu. C’était surprenant de sa part.

-Heu… tu le pense ? où tu dit ça comme ça ?